APPEL DU CONGRES FEDERAL ET PREMIERE REFLEXION
Ci-joint le très bon « Appel » validé le dernier des 5 jours du congrès national de la fédération CGT Santé et Action Sociale à Saint Malo ainsi qu’une première réflexion sur la tenue ce congrès.
Il y a eu des discussions, parfois énervés, souvent déterminées, qui au début du congrès partaient un peu dans tous les sens, avec des côtés même dangereux pour la fédération. Il y a des interventions qui véhiculaient le message « Vive la base, à bas le sommet ! ». Mais c’est dangereux de dire cela. Car quand on a une fédération, on a forcément des gens à Montreuil. Si tu supprimes les militants à Montreuil, on fait comment ? Il n’y a plus de CGT dans ce cas !
Il y a même une déléguée qui a dit à la secrétaire générale : « Qu’est- ce que tu as foutu pendant la crise ? Toi, tu n’étais pas dans un hôpital ! ». Bien entendu qu’une secrétaire générale de fédération est à Montreuil et n’est pas dans un hôpital. C’est parce qu’on a décidé qu’on a une fédération, avec une secrétaire générale et que la « fédé » doit continuer d’exister quand c’est difficile pour les hôpitaux. Si on dit « à bas le sommet », ça veut dire qu’il faut supprimer la fédé ? C’est très dangereux !
Fermer Montreuil, c’est ce que nous demandait le gouvernement !
Nous avons toujours défendu que les UD, les UL, les syndicats et les fédérations devaient rester ouverts !
Attention de ne pas se servir d’une colère légitime pour faire exploser notre fédération et pour souffler sur les braises pour réorienter la colère sur tel ou tel responsable syndical !
Et s’il y a des manques ou des insuffisances, ce n’est pas de la faute d’une personne mais de l’ensemble de la commission exécutive fédérale !
Un moment important du congrès a été la présentation du document d’orientation qui a repositionné la discussion autour de nos revendications qui nous rassemblent : « Rassemblons nous dans la Fédé pour nous défendre face à Macron ! ». A partir de la présentation avec le détail des revendications, la discussion a changé parce que sur les revendications, il y avait un accord très large des délégués présents. Ils étaient d’accord pour dire « on ne peut pas accepter les suspendus ». Ils étaient d’accord pour dire « on doit défendre les conventions collectives dans toute l’action sociale qu’ils sont entrain de liquider »… « Il faut se mobiliser contre les fermetures de lits, les fermetures d’urgence »… « Tout ce qu’on a subit pendant la pandémie, on ne veut plus vivre ça »… « Il faut en finir avec la politique de Macron »… Sur tout cela le Congrès s’est rassemblé !
Quand le délégué de Toulouse a dit « on est quand même tous contre Macron », il a été énormément applaudi, car c’était la volonté générale.
Et l’Appel du congrès, c’est un peu aussi cela dans la méthode, puisque la question était « qu’est-ce qui nous rassemble dans ce congrès ? ». Déjà, c’est cette situation terrible où ils nous imposent la guerre, où notre gouvernement participe à l’escalade guerrière, et qu’il va prendre tout l’argent pour la financer sur les budgets sociaux, les budgets des hôpitaux, les budgets des services publics.
On ne veut pas de cela !
On reste sur nos revendications !
Et il ne faut lâcher sur aucune d’elles !
Et on invite aussi tout le monde à se servir des élections présidentielles pour se défendre contre Macron !
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