Mediapart vient de révéler que dans l’affaire Hedi, l’un des quatre policiers mis en examen à Marseille avait déjà été inquiété dans l’enquête sur le tabassage d’Angelina en 2018 (surnommée Maria après les faits).
En marge d’une manifestation de Gilets jaunes, alors qu’elle rentrait de son travail, Angelina avait été rouée de coups de pied et de matraque par des policiers.
Ces derniers lui avaient aussi tiré dessus au LBD dans le membre inférieur droit.
Comme dans le cas d’Hedi, Angelina a été abandonnée à terre, gisante dans son sang avec une fracture du crâne et une hémorragie cérébrale. Son cerveau a été endommagé et les photos feront le tour de la toile.
Parmi tous les policiers auditionnés dans l’affaire d’Angelina, aucun n’a identifié les auteurs des violences.
Deux commissariats ont refusé de prendre la plainte et l’IGPN étouffe l’affaire.
Les responsables des différentes unités de police présentes ce jour-là ont déclaré ne pas reconnaître les agents visibles et reconnaissables sur plusieurs vidéos.
La justice avait donné un premier non-lieu en décembre 2020, puis un deuxième en janvier 2022.
Cependant, après un appel de la famille, le parquet général a estimé que l’enquête avait été bâclée.
Un nouveau juge d’instruction a été nommé de l’IGPN dessaisie, l’enquête est rouverte depuis juin 2023.
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