Ajout du consentement dans la définition du viol: la France refuse.
Oui, un acte sexuel non consenti, c’est est un viol, même au sein d’un couple ! Honte à la France de refuser de l’inscrire dans le droit européen.
Une directive du Parlement européen sur les violences faites aux femmes prévoit de faire entrer la notion de consentement dans la définition du viol, mais Macron s’y oppose malgré les protestations émanant de plusieurs parlementaires, via un courrier adressé au gouvernement Borne le 13 novembre.
Pourtant, pour le Parlement européen, la définition du viol se doit d’inscrire la notion de consentement. Il suffit donc que la victime « n’ait pas consenti à l’acte sexuel » pour que le « crime de viol » soit « caractérisé », rapporte Le Monde.
Dans la loi française actuelle, le viol n’est pas le fait du consentement, mais est constitué quand un acte sexuel a été commis sous la menace, la contrainte, la surprise ou la violence.
Le prétexte invoqué pour ce refus est fallacieux, puisqu’il fait référence au fait que la convention d’Istanbul a déjà été signée, sur les violences faites aux femmes. Donc cela suffirait bien assez, selon le gouvernement français?
Harmoniser la définition du viol au niveau européen, en introduisant cette notion essentielle du consentement, serait une avancée immense sur le sujet des violences faites aux femmes.
Bien entendu, certains politiques déjà visés par des affaires glauques de relations sexuelles non consenties, (en sus des cas de harcèlement sexuel, de drogues administrées à l’insu des personnes…) pourraient avoir quelques craintes légitimes concernant leur cas… Sans parler de ceux dont les méfaits ne sont pas encore révélés publiquement.
Alors qu’aujourd’hui la plupart des cas de violences faites aux femmes par des personnalités politiques, sont rapidement minimisées, étouffées, avec la collaboration efficace des médias au service du pouvoir, cette avancée pourrait changer la donne.
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Yves Thebault et 116 autres personnes
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