Ce début d’année 2025 marque entre autres choses la généralisation du conditionnement du RSA à 15 heures d’ « activités » hebdomadaires. Autrement dit, les quelques 1,8 millions d’allocataires du RSA vont être inscrits d’office sur les listes de France Travail, et surveillés par les services de l’Etat, qui leur retireront leur allocation s’ils estiment que ceux-ci ne sont pas assez actifs dans leur recherche.
Sous couvert d’une volonté de réinsertion d’une hypocrisie sans nom, l’Etat s’apprête ainsi à accentuer sa campagne de harcèlement à l’égard des pauvres.
Car loin des discours de la classe politique sur la fénéantise ou la fraude sociale, la réalité d’une vie au RSA est froide et brutale. Personne ne s’y résout par choix. Les gens qui ont voté cette réforme, et ceux qui la défendent n’ont pas la moindre idée de ce que cela représente de vivre avec 600€ par mois.
De l’impact que cela a sur votre corps, sur votre santé, tant mentale que physique. La vie au RSA, c’est l’enfer.
Nombre des bénéficiaires du RSA ne disposent pas des conditions matérielles nécessaires à la recherche d’un emploi, tandis que d’autres ne sont tout simplement pas en capacité d’en occuper un.
C’est ainsi qu’à la souffrance que représente la vie au RSA, la Macronie vient ajouter l’humiliation du contrôle social.
Désormais il va falloir « mériter » son allocation, et attester de ces fameuses quinze heures d’activités hebdomadaires, sous peine de se retrouver sans rien. Autrement dit, on parle de retirer à des pauvres qui survivent à peine, leur dernier moyen de subsistance.
Et le comble de cette escroquerie sans nom, c’est que la quantité d’emplois à pourvoir en France se situe vraisemblablement aux alentours des 500 000, là où le nombre de demandeurs d’emplois se situe entre 3 et 5 millions d’individus suivant la catégorie retenue.
Ajoutez-y les bénéficiaires du RSA, et même les plus mauvais en maths d’entre nous s’apercevront de l’arnaque.
La vérité c’est que la Macronie veut faire de la vie des pauvres un véritable enfer, là où celle des riches n’a jamais été aussi douce.
[Suite en slides]
Poster un Commentaire