Poutine, la gauche et le « pacifisme » : quelle stratégie adopter ?

22 avril 2025

L’existence d’un mouvement pacifiste à gauche s’explique facilement, mais il serait faux de voir toute l’histoire de la gauche sous ce prisme. Il existe aussi un autre pan : la magnification de la résistance. Ni le pacifisme, ni la guerre, ne sont par essence « la vraie gauche ». Mais face à Poutine, notre choix n’est malheureusement pas tellement entre la paix et la guerre. Quelle position pouvons-nous avoir sur les relations internationales actuelles ?

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Vinteuil

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La gauche : quel rapport à la guerre et à la paix ?

L’existence d’un mouvement pacifiste à gauche de nos jours s’explique facilement. Premièrement, nous avons une longue histoire d’opposition à la guerre à gauche : nous nous souvenons de l’assassinat de Jaurès et de l’échec à lutter contre le nationalisme pour la Première Guerre Mondiale, nous nous souvenons de l’Algérie, du Vietnam, de l’Irak, et ainsi de suite. Nombre de mouvements de gauche se sont construits sur la dénonciation des guerres occidentales : que ce soit lors de la Première Guerre Mondiale, lors des décolonisations, lors des luttes contre l’impérialisme.

Deuxièmement, nous n’avons plus connu de guerre sur notre sol depuis la Seconde Guerre Mondiale et nous n’avons plus de service militaire : nous ne sommes plus habitués à la violence de la guerre, d’autant plus que nous avons eu tendance ces dernières décennies à l’exporter là où on nous ne la voyions pas et nous n’en ressentions pas les effets. Troisièmement, cela fait bien longtemps que nous n’avons pas fait une « guerre juste »[1]: nous avons attaqué énormément de pays pour défendre nos intérêts, mais il est plus difficile de voir à quel point nous avons réellement défendu dans ces conflits les valeurs que nous sommes censés prôner. En ce sens, il n’est pas surprenant de trouver aujourd’hui des gens qui viennent expliquer qu’ils ne veulent pas aller mourir pour l’Ukraine, Vilnius ou Berlin, que ce soit par conviction pacifiste, en s’appuyant sur l’idée que la guerre sert les classes dominantes et pas les peuples, ou par peur.

Ajoutons à cela que la Russie est une puissance nucléaire et que plane toujours le risque de l’enchainement fatal conduisant au premier conflit nucléaire de l’histoire, par exemple entre la France et la Russie, qui détruirait une bonne partie des deux pays (bon, ça ne devrait pas raser la planète, parce qu’on n’a pas besoin d’utiliser tout l’arsenal russe pour détruire la France, mais entre la disparition de la population française, d’une bonne partie de la population russe, les radiations parcourant toute l’Europe et les potentielles famines dues à l’irradiation d’une partie des terres agricoles européennes, le bilan humain se compterait probablement en dizaines, voire centaines, de millions de morts).

Pour autant, il serait faux de voir toute l’histoire de la gauche sous ce prisme du pacifisme et/ou de la peur. Il existe aussi un autre pan : la magnification de la Résistance, des révolutions, de l’action directe. Ce n’est pas comme si la gauche rejetait forcément la violence a priori. Je passe sur le côté révolutions internationales, mais de Lénine à Castro en passant par Mao, ce n’est pas très compliqué de trouver des textes sur le sujet.

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© Carte « Eyes on Russia » qui recense les dommages causés en Ukraine par l’armée de Vladimir Poutine

Concentrons-nous sur la Seconde Guerre Mondiale et le combat antifasciste, qui est aussi central dans la constitution de la pensée de gauche. D’un côté, nous savons fort bien que le pacifisme inconditionnel issu de la Première Guerre Mondiale, qui s’expliquait très bien après le traumatisme des dix millions de morts et du nationalisme/impérialisme qui l’avait créé, s’est fracassé sur Hitler, au point que l’exemple emblématique de ce pacifisme inconditionnel reste la conférence de Munich de 1938, où la France a trahi son alliance avec la Tchécoslovaquie, alors la dernière démocratie parlementaire d’Europe de l’Est, en la laissant aux mains d’Hitler sans contreparties, au nom de la paix.

De l’autre côté, la Résistance, et plus largement le combat armé contre le fascisme, a largement influencé la pensée de gauche dans les décennies qui ont suivi. Mais cela s’inscrit en fait déjà dans une longue lignée révolutionnaire française : Ô soldats de l’an deux ! Les nombreux débats sur la « propagande par le fait » montrent d’ailleurs que la gauche n’est pas par essence non-violente – et même si elle préfère la violence des révolutionnaires à celle de l’armée, les deux ne sont pas toujours incompatibles, comme l’ont montré la guerre d’Espagne ou la Makhnovchtchina.

Pourquoi ces rappels ? Pour arrêter un instant le procès réciproque en excommunication, auquel nous sommes si habitués à gauche : ni le pacifisme, ni la guerre, ne sont par essence « la vraie gauche », et les deux positions s’argumentent en fonction des situations réelles sur le moment.

Analyser le positionnement de la Russie

Or quelle est la situation actuelle ? La Russie a été en guerre contre la Géorgie en 2008 (une guerre qu’elle avait préparé). En 2014, elle envahit la Crimée, territoire ukrainien. La même année, elle soutient les territoires séparatistes ukrainiens de Donetsk et de Louhansk, en les armant et en envoyant des troupes (comme l’explique cet article de 2014 intitulé « Les éléments qui accréditent l’intervention de soldats russes en Ukraine »). Pour comparer, imaginez que la Bretagne déclare son indépendance brutalement, sans vote, après des années de propagande britannique, et que le Royaume-Uni lui fournisse des armes et des soldats « volontaires » pour se défendre contre l’armée française venue rétablir « l’unité et l’indivisibilité » de la République : estimeriez-vous qu’il s’agirait là d’une ingérence britannique ou non ?

En 2022, la Russie attaque le reste du territoire ukrainien. Donc, si on récapitule : la Russie essaie de s’étendre vers l’ouest depuis plus de dix ans. Elle continue à grignoter le territoire ukrainien depuis ce temps-là. Quelle est donc la probabilité qu’un cessez-le-feu soit durable ? Les services de renseignement européens estiment depuis un an que la Russie se prépare à un conflit avec l’OTAN au cours des dix années à venir. Et ça, c’était avant l’élection de Trump, quand on pouvait encore estimer que les Etats-Unis interviendraient. Donc si la Russie avait déjà prévu ça avant, à votre avis, quelles sont les chances d’accélération du programme maintenant qu’il y a de sérieux doutes sur le fait que les Etats-Unis interviendraient en cas d’activation de l’article 5 du traité de l’Atlantique-Nord, au vu des positions de Trump ? (Oui, on n’y pense pas forcément, mais OTAN signifie « Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord » : disons que sans les Etats-Unis, c’est déjà un peu moins l’Atlantique-Nord, quoi).

En outre, la Russie n’a pas des ressources illimitées, que ce soit en termes de soldats ou d’économie. Elle ne peut pas continuer indéfiniment à attaquer l’Ukraine… tant que cette dernière parvient à résister grâce à l’aide occidentale. En revanche, une capitulation ukrainienne (parce que c’est ce que représente un « cessez-le-feu » où aucune concession n’est demandée à la Russie) immédiate offrira à la Russie le temps de renouveler ses ressources et de mieux préparer une attaque vers l’Ouest dans quelques années, d’abord sur ce qui restera de l’Ukraine, puis probablement sur l’ex-glacis soviétique, c’est-à-dire les pays d’Europe de l’Est membres de l’UE et de l’OTAN. Bref, pour une analyse par des gens plus compétents que moi sur le sujet, vous pouvez lire ça: « Après l’Ukraine, la Russie prépare la guerre d’Europe ».

Donc, pour la première fois depuis bien longtemps, la France (et plus largement l’Europe) est confrontée à un impérialisme militaire qui vise son territoire national. Donc, ça, c’est la situation actuelle. Vous pouvez toujours vous leurrer à coups de propagande russe sur les « provocations de l’OTAN », l’impérialisme américain, tout ça. Mais la situation est là : la Russie n’est pas un Etat faible qui se défend, mais bel et bien une puissance impérialiste qui veut envahir ses voisins. Or nous faisons partie de ces voisins.

Ce constat étant fait, il nous faut donc considérer trois choses : l’aspect géopolitique ; l’aspect des valeurs de la gauche ; et le rapport à la guerre.

Comment nous positionner ? L’aspect géopolitique

Du point de vue géopolitique, nous sommes dans une situation qui est peut-être assez inédite pour l’Europe depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale : celle d’une menace existentielle pour le continent. Contrairement à la Syrie, aux Ouïghours ou à la Palestine, l’enjeu n’est pas juste nos valeurs. Contrairement à l’Irak, l’enjeu n’est pas nos simples intérêts économiques. Bien sûr, c’est aussi une question de valeurs : oui, défendre le droit des Ukrainiens à disposer d’eux-mêmes est valable. Mais là, pour la première fois depuis longtemps, nos intérêts et nos valeurs convergent : et on parle d’intérêts vitaux, pas juste économiques.

Dans le pire des cas, imaginons que nous tenions une position pacifiste jusqu’au bout, abandonnant tous nos alliés : ça veut dire qu’à un moment, nous pouvons potentiellement nous retrouver avec une armée russe se retrouvant à la frontière alsacienne… et plus personne pour nous aider. Imaginez une Europe sous la botte russe : si vous avez un minimum de connaissances historiques, vous savez comment étaient traités les « pays-frères » de l’Union Soviétique. Qui a envie d’une dictature alignée sur la Russie, dont les chars débarqueraient à la moindre expression populaire contraire ? (Ce qui n’est pas sans rappeler cette vieille Anekdot soviétique : un Russe et un Polonais se promènent dans la campagne et tombent sur une valise. Après s’être assurés que personne ne les observe, ils l’ouvrent et s’aperçoivent qu’elle est remplie de billets de banque. – Nous allons partager fraternellement, dit le Russe. – Ah, non ! s’écrie le Polonais. Cette fois nous faisons moitié-moitié !). Chacun sait que l’Occident n’est pas un enfant de chœur, et qu’il n’est pas à la hauteur de ses prétentions de démocratie ou d’universalisme. Mais il y a quand même une différence entre ça et la dictature russe, en termes de danger au quotidien et de respect des droits fondamentaux pour la majorité de la population.

Soyons honnêtes : oui, en tant qu’Européens, nous avons plus intérêt à ce que la Russie soit arrêtée avant Kyïv qu’une fois à Berlin. Et oui, il y aura moins de morts au total si la Russie est arrêtée maintenant qu’une fois en Pologne ou en Allemagne, parce que moins de protagonistes et moins d’armes sont en jeu. Parce que si votre argument est : « Ceux qui sont contre le cessez-le-feu immédiat veulent juste qu’il y ait plus de morts », il est faux : au contraire, c’est choisir moins de morts à long terme (puisque ce « cessez-le-feu immédiat », à l’heure actuelle, signifie une capitulation de l’Ukraine et non pas une paix équilibrée). En effet, si j’ai parlé du pire des cas, en revanche, le cas réaliste est une attaque russe des pays baltes ou de la Pologne, pays qui sont à la fois membres de l’Union Européenne et de l’OTAN, nos alliés directs. Auquel cas, a priori, en application de l’article 5 du traité de l’OTAN, nous enverrions l’armée française combattre la Russie dans les plaines de Polésie ou sur le fleuve Narva. Mais évidemment, encore faut-il être capable de se projeter à dix ou quinze ans, et pas juste de penser aux dix jours à venir comme le fait un Trump.

Comment nous positionner ? Les valeurs de la gauche

Bon, ça, c’était le simple intérêt géopolitique. Mais parlons de la gauche. Depuis quand considérons-nous que protéger le faible contre le fort (et désolé de le dire, ici, l’Ukraine, c’est bien le faible. Non, on ne parle pas de protéger la Russie contre l’OTAN) n’est pas le rôle de la gauche ? Depuis quand considérons-nous qu’abandonner au nom de la non-violence ceux qui souffrent est de gauche ? Depuis quand considérons-nous que détourner le regard de la souffrance et de la misère est de gauche ? Ce n’est pas le souci du nombre de morts qui conduit certains à demander un arrêt de la guerre, c’est la peur pour leur sécurité physique. Ils préfèrent abandonner les Ukrainiens que les secourir parce qu’ils veulent qu’on les laisse tranquille. Qui peut croire que c’est de gauche ?

Au-delà de ça, je m’adresse ici aux courants de gauche qui prônent encore la révolution. En effet, défendre l’Ukraine ne signifie pas protéger une révolution communiste. En effet, c’est le peuple (dont les prolétaires) qui meurt dans cette guerre. Oui, sur ce plan-là, le soutien à l’Ukraine se fait dans un cadre capitaliste, et évidemment que les Européens ont fait profiter leur industrie militaire de cette guerre. Bref, ça n’a rien d’une guerre propre d’un point de vue idéologique, si on préfère. Ça ne signifie pas pour autant que toute paix est une paix propre. D’ailleurs, l’indignation sur ce sujet devrait plutôt constituer l’occasion de faire des brigades internationales que d’exiger des Ukrainiens la capitulation.

Et même par pur cynisme, à votre avis, le peuple russe a-t-il une meilleure chance de se débarrasser de Poutine et de sa clique si la Russie est défaite ou si elle est victorieuse ? Surtout qu’il ne s’agit pas ici de promouvoir des positions irréalistes : la défaite russe telle que je l’entends dans ce billet signifie le rétablissement des frontières ukrainiennes de 1991, pas l’incendie de Moscou ou le démembrement de la Russie.

Comment nous positionner ? Le rapport à la guerre

Enfin, examinons le rapport à la guerre. D’abord, parlons de notre capacité à aller mourir au front (hypothèse qui est elle-même très biaisée, puisqu’elle signifierait que notre armée régulière aurait déjà été balayée et que nous devrions mobiliser en masse : or, nous ne sommes plus en 1914, notre modèle militaire ne repose plus sur la conscription. Mais admettons). Le pourrions-nous ? Eh bien, quant au fait du prétendu affaiblissement des peuples occidentaux décadents que l’extrême-droite aime bien railler (les « hommes-sojas », tout ça), l’exemple ukrainien est emblématique. L’existence du pays était menacée, et la société ukrainienne s’est levée comme un seul homme pour se défendre. Le pays avait élu un bouffon, la guerre en a fait un de Gaulle. L’opposition même priorise la guerre sur les élections.

Bien sûr, plus le temps passe, plus les efforts de guerre sont durs à soutenir (et il suffit d’écouter les syndicats ukrainiens sur le sujet). Mais il n’empêche : après trois ans de guerre, l’Ukraine a tenu, alors que tout le monde pensait qu’elle serait balayée en six jours. Alors, on peut entendre les propos défaitistes sur les réseaux sociaux ou sur les blogs de certains, à coups de « je ne veux pas aller mourir pour l’Est ». Restons positifs : quand il s’agit de mourir pour soi, pour défendre son existence et son mode de vie, visiblement, c’est plus simple de se lever

Deuxièmement, s’agit-il de s’exciter comme le premier viriliste venu sur la guerre et la violence, de romantiser le sang et les morts ? Non. Ce n’est pas un motif de réjouissance : y a-t-il plus répugnant que d’aller à la guerre « la fleur au fusil », heureux d’aller tuer l’ennemi ? L’enjeu ici n’est pas une pulsion de violence ou de domination, de plaisir de tuer des Russes, de manier une arme, ou que sais-je… Évidemment qu’il faut aller à la guerre à contre-cœur, en trainant les pieds. Mais il y a des choses qui valent plus que la quiétude ou la tranquillité. C’est une question de devoir. Une question de défense des principes. C’est le fait de se dire qu’il y a des choses qui valent de mettre sa vie en jeu : et la liberté en fait partie. « Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux » proclame le vieux slogan : il reprend une actualité tragique aujourd’hui, mais il doit nous obliger à penser.

Et bien sûr, il n’y a rien de pire que les éditorialistes qui envoient les autres à la guerre mais se planquent quand elle arrive : évidemment que quand on tient ce genre de propos, il faut assumer ses responsabilités et être prêt à répondre à une éventuelle conscription une fois la guerre déclarée. Notez que ce sont des situations très hypothétiques : pour le moment, on parle juste de soutenir l’Ukraine. Pas encore d’envoyer des troupes contre la Russie. Mais il faut bien tirer les conséquences logiques de la situation internationale actuelle : puisque la Russie nous attaque, nous pouvons capituler et collaborer ou nous lever et nous battre. Et savoir que nous sommes prêts à nous battre – ce que nous montrons par un soutien sans faille à l’Ukraine – peut aussi conduire la Russie à reculer, d’ailleurs.

Conclusion – accepter qu’il y ait des situations où il est impossible de gagner

Pour conclure : oui, le pacifisme peut être noble. Il est justifié quand il défend nos valeurs, au détriment de nos intérêts. Mais le pacifisme inconditionnel, qui abandonne nos valeurs au nom de la peur et de déni, est indéfendable à gauche. Il y a des situations où il faut faire le deuil d’un gain : parfois, nous ne pouvons que perdre. Mais entre une perte modérée et une grande perte, il vaut quand même mieux choisir la perte modérée.

Pour le moment, ce sont les Ukrainiens qui subissent cette guerre : mais les abandonner n’arrêtera pas la guerre, cela ne fera que la rapprocher de nos portes. C’est précisément en abandonnant les Ukrainiens aujourd’hui que nous augmentons le risque de devoir aller mourir dans des tranchées polonaises, parce que nous n’aurons pas fait reculer la Russie quand nous le pouvions encore. Si nous nous étions montrés intraitables en 2008 ou en 2014, peut-être aurions-nous pu éviter à l’Ukraine ce qu’elle a vécu en 2022.

Face à quelqu’un qui ne croit qu’aux vertus de la violence, il faut montrer les crocs, pas tenter de le raisonner ou lui offrir ce qu’il veut, car il voudra toujours plus. Si vis pacem para bellum fonctionne encore aujourd’hui, hélas. Hélas, en effet, car oui, il vaudrait mieux que les traités, le « doux commerce », le droit international ou je ne sais quoi fonctionnent. Oui, on le préférerait. Mais pour que ça fonctionne, il faut que tout le monde joue le jeu. Si un des joueurs ignore les règles du jeu et triche sciemment, les autres joueurs perdront de toute façon la partie, puisque les règles deviendront inefficientes

Notre choix n’est malheureusement pas tellement entre la paix et la guerre. Il est entre la défaite, et donc la collaboration, et la guerre. Il est entre la soumission à un dictateur impérialiste et la révolte.

Vinteuil

[1] Le concept de « guerre juste » a une longue histoire dans la pensée européenne : émergeant dès l’Antiquité, notamment sous la plume de Cicéron, il a été fortement développé par les Pères de l’Eglise, particulièrement Saint-Augustin, comme vous pouvez le lire dans cet article intitulé « La théorie de la guerre juste : un héritage chrétien ? » Il demeure encore aujourd’hui mobilisé en théorie politique.

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