
Ça fait longtemps que j’avertis que le droit de manifester en France est en grand danger, ce samedi 19 juillet 2025 nous étions 6 ou 7 à braver la pluie pour exprimer notre colère et dénoncer les mesures dégueulasses annoncées par le gouvernement Bayrou le 15 juillet 2025.
Dès que je suis arrivé avec deux pancartes où pour l’une était inscrit « MACRON VOLEUR RENDS LE POGNON » et sur l’autre « PENDANT QU’ILS SE GAVENT NOUS ON CRÈVE » plusieurs policiers se sont dirigés vers nous et ont commencé à nous menacer de nous verbaliser car cette manifestation n’était pas déclarée.
Parmi eux un gradé m’a informé que j’étais l’organisateur de cette manifestation non déclaré et que pour lui elle était illégale, que si on ne partait pas dans les 5 min, ils allaient m’interpeller et me placer en GAV.
Évidement J’ai protesté en dénonçant cette entrave à notre droit de manifester et à notre liberté d’expression que c’était un abus de pouvoir et que nous avions le droit de nous rassembler pour dénoncer la politique de Macron et que nous n’avions aucune obligation de demander au pouvoir une autorisation de protester, de dénoncer cette politique.
Après plusieurs minutes de discussion, l’instruction a été donnée à ces policiers, dont un était armé d’un fusil d’assaut, de m’interpeller et de me conduire au commissariat, malgré les protestations de mes camarades 





Dans le véhicule de la police, j’ai dit à ces policiers : « jusqu’à quand allez-vous accepter d’obéir aux ordres et consignes du pouvoir qui n’ont aucun sens et qui sont des abus de pouvoir ».
Arrivé au commissariat j’ai attendu longtemps sur le banc à proximité des cellules crasseuses de garde à vue. Apparemment le placement en GAV était compliqué puisqu’ils n’avaient aucune raison valable pour le faire. Pendant ce moment d’attente j’ai entendu un policier râler en expliquant qu’il n’avait pas que ça à faire que d’arrêter des manifestants.
Au bout d’une heure l’officier de police judiciaire m’a demandé si j’étais d’accord pour faire une audition libre. Sur le coup, sans réfléchir, encore choqué par cette arrestation abusive j’ai accepté et au moment de celle-ci je n’ai répondu à aucune question et juste fait une déclaration pour dénoncer cette arrestation totalement abusive et contraire à notre droit constitutionnel de manifester et notre liberté d’expression.
Avant de sortir du commissariat on m’a informé que je ne pourrai pas récupérer mes pancartes en carton aujourd’hui.
A la sortie, plusieurs camarades étaient présents devant le commissariat ce qui m’a fait chaud au cœur pourtant je n’y étais pas resté longtemps mais cette énième arrestation abusive m’avait particulièrement révolté et inquiété car presque à chaque fois que je vais exercer mon droit de manifester, que ce soit avec mon syndicat ou autre je suis régulièrement interpellé pour rien et placé en GAV de façon abusive.
C’est quand-même la 3ème fois cette année 

Et j’ai déjà subi depuis le 16 novembre 2018 11 GAV avec 177h de privation de liberté, 1 perquisition totalement abusive en février 2019 avec saisie de mon ordinateur, mon téléphone, une caméra, toujours non restituée à ce jour sans oublier les 6 procès au pénal toujours relaxé sauf pour la dernière fois condamné à 1 euro d’amendes avec sursit pour laquelle j’ai fait appel, les 21 amendes (19 à 135 euros minimum et 2 à 68 euros toutes contestées) et les 5 convocations au commissariat en audition libre tout çà pour avoir manifesté pacifiquement 








J’ai voulu vous faire cet inventaire à la Prévert surtout pour vous illustrer factuellement cette inquiétante dérive autoritaire et liberticide du gouvernement du Monarque Macron qui va malheureusement s’intensifier dans les prochains jours pour museler toute contestation et faire peur à tous ceux qui osent protester dans les rues.
Lien vers la vidéo de l’arrestation du 19 juillet 2025 :
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