« Une épidémie d’angoisse » Dr Laurent Toubiana

24 août 2020

«Je n’ai pas d’opinion. Je suis un scientifique qui tente de rassurer la population. (…) À plusieurs reprises des personnes ont voulu m’intimider et me dire de ne pas parler, cela me choque énormément. Je prends beaucoup de risques en faisant ça parce que je n’ai rien à gagner.» –

Dr Laurent Toubiana, docteur en physique et épidémiologiste, ainsi que directeur général de l’IRSAN (Institut de recherche pour la valorisation des données de santé) et chercheur à l’INSERM où il dirige l’équipe SCEPID (Système Complexes et Epidémiologie) au sein du LIMICS (Laboratoire d’informatique Médicale et d’Ingénierie des Connaissances).

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4 Comments

  1. Son seul défaut à Toubiana c’est de ne pas être suffisamment incisif quand il parle, il titube, il hésite…ses adversaires sont bien plus agressifs oralement parlant! C’est comme cela qu’il faut être contre ses ennemis!

    • Tobiana est plein d’humilité, et face à de gros pourris comme ceux de BFMTV, il est parfait, simple et explicite. Essayez vous-mêmes de parler devant une caméra et vous verrez que cela n’est pas si simple. Votre critique est facile et injuste.

  2. le pauvre il n’a aucun argument et se démène pour passer pour quelqu’un de sérieux. Mais il ne convainc pas. Je suis étonnée qu’on lui laisse une tribune, juste pour donner une pluralité de voix.

    • En réponse au commentaire de « Lecuyer » :

      Lorsqu’on se focalise uniquement sur la forme, on accède difficilement au fond.

      Or il se trouve que Toubiana n’est pas un maître de la rhétorique, mais un chercheur à l’INSERM en épidémiologie. Si son verbe n’a pas le mordant bête et méchant de ses détracteurs, ses arguments sont pourtant des plus clairs (et pour cause).

      On peut ainsi en recenser au moins 4 principaux, que vous semblez pourtant ne pas avoir entendus :

      1 – Les chiffres montrent qu’il n’y a plus de malade ou presque
      2 – Le nombre d’hospitalisation en urgence est d’ailleurs en baisse constante
      3 – Si les chiffres dont on nous rabat les oreilles sont en augmentation, c’est parce qu’on teste beaucoup plus maintenant alors qu’on ne le faisait pas autant avant.
      4 – Or ces chiffres recensent essentiellement des cas asymptomatiques et non des malades.

      Sa conclusion est qu’il s’agit surtout d’une épidémie de peur entretenue par les médias et les politiques.

      Je note cependant que vous pensez pouvoir en un commentaire remettre en cause un spécialiste en épidémiologie alors que, de votre propre aveux, vous êtes passés à côté de son argumentaire.

      Pour expliquer cela, peut être faut-il faire intervenir quelques notions de psychologie sociale. Peut-être en effet sommes nous conditionnés à accorder notre attention à l’agressivité verbale professionnelle dont les journalistes et les politiques actuels abusent en lieu et place d’un débat de qualité, ce dans le but non pas d’argumenter (ils ne sont détenteurs d’aucun savoir), mais de déstabiliser (en coupant sans cesse la parole par exemple).

      Si on lisait les interventions et questions des journaliste et hommes politiques de cette vidéo au lieu de les entendre, on s’apercevrait que ce sont eux au contraire qui n’argumentent pas mais répètent en boucle « Mais tout de même, les chiffres, les cas augmentent, vous ne pouvez pas nier, vous n’avez pas le droit de dire », etc., ce sans comprendre – ni chercher à comprendre d’ailleurs – ce qu’on leur a expliqué. Mais comme ils le font avec assurance et autorité, un réflexe quasi pavlovien pousse une partie du public à leur accorder du crédit… Faut-il voir là l’influence des dizaines de millier d’heures que passe un individu moyen devant la TV depuis le plus jeune âge?

      En tout cas je crois votre commentaire représentatif des travers consternants d’une époque où tout repose désormais sur la communication – télévisuelle notamment – et les plans com (des entreprises, des politiques) lesquels n’approfondissent surtout jamais le fond (quand ils le font!).

      Or les problèmes qui menacent l’humanité ne se résoudrons pas à grand renfort de hype et de politique bling bling bon teint, bien au contraire (je parle des vrais problèmes, pas d’une apocalypse annoncée qui laisse en vie près de 99,99% de l’humanité et tue surtout les personnes en fin de vie).

      Rappelons d’ailleurs qu’avec des effets de manche, on condamne assez souvent des innocents à la prison tandis qu’on laisse des coupables en liberté.
      Ici, c’est la possibilité d’une réaction saine et citoyenne qu’on condamne, c’est à dire la capacité collective à trouver les vraies solutions pour les vrais problèmes, lesquels sont infiniment plus graves qu’une épidémie de Covid 19.

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