EN IMAGES. Gros renfort des teufeurs contre la loi Sécurité globale à Caen

Plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation contre la loi Sécurité globale mais aussi contre la répression des fêtes technos, à Caen (Calvados), ce samedi 30 janvier 2021. © Ouest-France

Plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation contre la loi Sécurité globale mais aussi contre la répression des fêtes technos (teufs), à Caen (Calvados), ce samedi 30 janvier 2021. Un peu avant 17 h, les derniers manifestants se sont dispersés.

La participation des amateurs de teufs techno a fortement grossi les rangs de la manifestation contre la loi Sécurité globale, prévue à Caen ce samedi après-midi : environ 700 personnes étaient présentes selon notre comptage (400 selon une estimation de la police), en grande partie derrière les camions ou remorques baladant des « sons » (ensembles de grosses enceintes) à travers les rues du centre-ville.

Les teufeurs dénonçaient « la manière dont nous traitent les forces de l’ordre », en référence aux poursuites engagées après l’organisation d’une rave party illégale près de Rennes, à la Saint-Sylvestre« C’est démesuré », estime cette jeune participante, du collectif caennais Embourbés. Ni son groupe ni l’autre collectif présent, Viking 6-tem n’ont toutefois souhaité détailler à Ouest-France les raisons de leur présence à la manifestation.

Membre du bureau départemental de Force ouvrière, Jean-Paul Ducandas s’alarme, plus largement de la « remise en cause des libertés démocratiques ». Et, face la fermeture partielle des universités, juge que « l’épidémie est une aubaine pour le gouvernement : les cours à distance, ou télé-enseignement, étaient déjà en projet ».

Après s’être posé place de la République vers 15 h 30, le rassemblement s’est peu à peu éparpillé. Quatre fourgons de police et des fonctionnaires à pied ont avancé, vers 16 h 45, pour inciter les derniers participants à partir.

Selon le directeur départemental de la police, présent sur les lieux, aucun incident ni interpellation n’avait été relevé, à 17 h.

Laurent NEVEU.   Ouest-France 

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