Pour leur 22e samedi consécutif de manifestations, les « gilets jaunes » vont tenter de faire nombre à Toulouse, « capitale » proclamée de la mobilisation, la première sous le coup d’une loi « anti-casseurs » ciblée par les manifestants.
Après un dernier samedi qui a peu mobilisé, les « gilets jaunes » espèrent, samedi 13 avril, un retour de flamme. Pour leur 22e samedi consécutif de manifestations, les participants vont tenter de faire nombre à Toulouse, « capitale » proclamée de la mobilisation, la première sous le coup d’une loi « anti-casseurs » ciblée par les manifestants.
Des rassemblements dans toute la France. Des mobilisations sont prévues à Paris, Marseille, Grenoble, Lille…. A Toulouse, plus de 800 policiers et gendarmes seront déployés dans les rues, selon La Dépêche du Midi.
Des interdictions de manifester. La préfecture de police a pris un arrêté interdisant tout rassemblement de « gilets jaunes » sur les Champs-Elysées à Paris et les rues perpendiculaires. Régulièrement imposées depuis la mi-mars, les interdictions partielles de manifester concernent aussi nombre d’autres villes, comme Lille, Lyon, Montauban…
« Loi liberticide ». Entrée en vigueur jeudi, la loi « anti-casseurs » sera appliquée dès ce samedi. Conséquences : tout vêtement qui pourrait dissimuler un visage sera considéré comme un délit et les fouilles dans les sacs et les voitures seront autorisées.
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Alors que les « gilets jaunes » appellent à une nouvelle journée de mobilisation, plusieurs rassemblements sont interdits, comme à Lyon, où un arrêté préfectoral interdit les manifestations dans une partie du centre de la ville. Mais « le droit de manifester est garanti » assure ce matin sur franceinfo l’adjoint au maire de la ville.
(EDOUARD RICHARD / HANS LUCAS / AFP)
• Pour leur 22e samedi consécutif de manifestations, les « gilets jaunes » vont tenter de faire nombre à Toulouse, « capitale » proclamée de la mobilisation, qui est d’ailleurs la première sous le coup de la loi dite « anti-casseurs » ciblée par les manifestants.
• Après l’Italie et l’Angleterre, la France : le match de Ligue 1 entre Dijon et Amiens a été interrompu plusieurs minutes hier en raison de cris racistes visant un joueur noir amiénois.
• Un cortège monstre a défilé dans une ambiance plus tendue qu’à l’accoutumée, hier à Alger. Des heurts ont éclaté entre la police et les manifestants, qui réclament le départ des proches d’Abdelaziz Bouteflika.
• Au lendemain de la destitution d’Omar el-Béchir au Soudan, le chef du conseil militaire de transition désormais aux commandes du pays a renoncé au pouvoir hier soir et nommé un autre militaire pour lui succéder. Une décision accueillie par des scènes de joie des manifestants à Khartoum.
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