La rébellion climatique en complément des marches pour le climat

 

Décidément, en Suisse romande, Lausanne s’affiche définitivement comme la capitale de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est dans cette ville que les marches pour le climat mobilisent le plus de monde et c’est aussi dans cette ville que le collectif « Extinction Rébellion » a mené ses premières actions de choc en bloquant par des « piques-niques de protestation » deux ponts successivement, à quelques jours d’intervalle.

 

Mais qui sont ces militants non-violents qui considèrent insuffisantes les marches pour le climat pour faire pression sur les autorités? Ils ont décidé de passer à l’action, des actes symbolique et pacifiques mais dont l’impact n’est pas négligeable dans les villes où ils interviennent. Le collectif « Extinction Rébellion » est né au Royaume-Uni à l’automne 2018 et a depuis largement essaimé dans le monde. Voyez à ce propos ce dossier divulgué par le site TV5 Monde:

 

 

https://information.tv5monde.com/info/extinction-rebellion-qui-sont-les-rebelles-de-l-urgence-climatique-295821

Pour ce qui est d’Extinction Rébellion en Suisse et plus particulièrement à Lausanne, je vous renvoie à cet article paru sur le site du journal Le Temps:

https://www.letemps.ch/suisse/rebellion-climatique-sorganise-lausanne-ailleurs-suisse

Cette pression citoyenne, à travers les marches pour le climat, et militante, à l’exemple d’Extinction Rébellion peut-elle pousser les autorités à agir avec plus de vigueur? Je ne sais pas si c’est le résultat de cela ou d’autres considérations politiques qui ont poussé le maire de New-York à prendre cette décision, mais la Grande Pomme se positionne désormais à l’avant-garde dans ce domaine:

« Le Conseil mu­ni­ci­pal de New York a adop­té jeu­di un texte qui obli­ge­ra les gratte-ciel et grands bâ­ti­ments à ré­duire leurs émis­sions de gaz à ef­fet de serre de 40% d’ici à 2030, une loi qui se veut pion­nière dans la lutte contre le ré­chauf­fe­ment cli­ma­tique. Les mil­liers de bâ­ti­ments ré­si­den­tiels et com­mer­ciaux de plus de 2300 m2 concer­nés par le texte re­pré­sentent près du tiers des émis­sions de la ville, a in­di­qué le conseil dans un com­mu­ni­qué. Par­mi eux fi­gurent des bâ­ti­ments aus­si cé­lèbres que l’Em­pire State Buil­ding, le Ch­rys­ler Buil­ding et la Trump To­wer ». © Le Temps, 20 avril 2019

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