Au sein de l’Académie d’agriculture, des chercheurs, anciens experts et consultants défendent tant les additifs alimentaires que le glyphosate, contestent les vertus du bio et font autorité, sans rien dire de leurs liens d’intérêt.
C’est une académie sans queue-de-pie, ni bicorne ni épée, et qui n’actualise aucun dictionnaire. Mais cela reste une société « savante » influente, susceptible de produire des avis fouillés. Or depuis deux ans, l’Académie d’agriculture, installée dans un hôtel particulier de la rue de Bellechasse à Paris, diffuse sur son papier à en-tête des « points de vue d’académiciens » de deux ou trois pages sur les dossiers les plus sensibles de l’agro-industrie : « Alimentation et produits ultra-transformés que faut-il en penser ? », « Non, il n’est pas établi que les aliments bio protègent du cancer », « Y a-t-il de bons et de mauvais additifs alimentaires ? » ou encore plus affirmatif, factuel : « Les services rendus par le glyphosate en agriculture ». De véritables proclamations pro-industrie.
La plupart du temps, les signataires n’indiquent pas leur prénom et mettent une initiale. Leur qualité n’est pas précisée. Aucun lien d’intérêt n’est mentionné. Et c’est bien dommage, car ces points de vue n’émanent pas de scientifiques à l’indépendance reconnue et assumée, mais d’anciens experts devenus consultants, intégrés à des comités scientifiques privés, ou de cadres de l’industrie agroalimentaire.
Parmi les auteurs d’un de ces sulfureux documents, on trouve même Gilles Trystram, directeur général de la prestigieuse école d’ingénieurs AgroParisTech.
Société savante née en 1761 – sous l’appellation de Société royale d’agriculture de la généralité de Paris –, dissoute à la Révolution puis recréée sous l’Empire, l’académie est pourtant aujourd’hui reconnue « d’utilité publique, à caractère scientifique et éducatif », placée « sous la protection du Président de la République française ». Le ministre de l’agriculture en est même le « président d’honneur ».
Ces « points de vue » n’engagent que leurs auteurs, selon l’Académie, mais ils font le régal de l’Association des industries alimentaires (Ania) et sont très vite relayés sur les réseaux sociaux, par des agences marketing qui travaillent pour l’industrie, et par les entreprises elles-mêmes.
Comme l’a récemment signalé Le Canard enchaîné, un site « de riposte » créé par l’Ania (alimentation-info-intox.fr) a ainsi popularisé le texte sur les « aliments dits “ultra-transformés” » : « Un collectif de chercheurs réputés de l’Académie d’Agriculture de France s’est penché sur l’origine de cette nouvelle catégorie et sur sa légitimité scientifique », a annoncé le site, offrant le lien vers le point de vue des « chercheurs réputés ».
Cette classification de transformation des aliments « a été conçue par des chercheurs brésiliens pour répondre à des problématiques locales », a souligné l’Ania. « Le Brésil a en effet vécu un phénomène d’urbanisation dans une très courte période qui a conduit à l’abandon total de l’alimentation traditionnelle au profit d’un nouveau régime alimentaire très déséquilibré, expose encore l’association. Mais ce qui a été observé en Amérique du Sud n’est pas transposable en France. Les aliments transformés font partie de notre régime alimentaire depuis très longtemps. »
En réalité, ce débat sur les aliments ultra-transformés révulse l’industrie, en colère après les dernières recommandations nutritionnelles de l’agence Santé publique France, rendues publiques en janvier, après un premier avis du Haut Conseil de la santé publique en 2018.
L’agence a en effet recommandé de « limiter les boissons sucrées, les aliments gras, sucrés, salés, et ultra-transformés ». Ces derniers sont caractérisés « dans leur formulation par l’ajout d’au moins un ingrédient ou additif cosmétique à usage principalement industriel pour imiter, exacerber ou restaurer des propriétés sensorielles – texture, goût, couleur », a résumé le chercheur Anthony Fardet, l’un des promoteurs en France de l’échelle brésilienne Nova – qui classe de 1 à 4 le niveau de « transformation » de l’aliment.
Autant dire qu’en touchant aux additifs, les promoteurs de Nova sapent l’un des fondements de l’industrie agroalimentaire. Santé publique France, de son côté, estime que l’on ne connaît « pas encore précisément leur impact sur la santé humaine » : « Par précaution, privilégiez les aliments sans additifs ou avec la liste la plus courte d’additifs. »
Face à ces alertes, les académiciens et « chercheurs réputés » ont choisi de monter au créneau en deux temps : d’abord sur les additifs le 4 décembre, puis sur les aliments « dits ultra-transformés » le 9 avril.
Leur avis sur les additifs est cinglant, et s’en prend notamment au classement réalisé le mois précédent par Que Choisir sur la base d’une solide documentation scientifique (à lire aussi, le guide portant sur 329 additifs publié en avril dernier). « Ces classements sont réalisés par des inconnus, dont les compétences du risque en sécurité sanitaire ne sont pas précisées, pas plus que leurs conflits d’intérêts avec des industriels ou des ONG », attaquent les académiciens, qui contestent aux experts du journal des consommateurs le droit de classer en bons ou mauvais des additifs qui ont été autorisés.
Ils doutent aussi des effets cocktail (les interactions entre différents additifs), et soulignent que si l’on peut se passer des colorants, certains additifs « jouent un rôle primordial dans la sécurité des denrées ».
« Tous les additifs ont été réévalués, on ne peut pas accepter qu’ils se fassent massacrer »
Bien que leurs qualités ne soient pas signalées, les signataires de cet avis sont facilement identifiables, de même que leurs liens d’intérêt :
- Hervé Lafforgue est responsable des risques chimiques chez Danone depuis 1998. Il représente même le groupe laitier au sein de… l’Ania. Et il représente aussi l’Ania au sein du conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Il a aussi siégé à l’International Life Sciences Institute (Ilsi), l’institut de recherche international des firmes agroalimentaires.
- Dominique Parent-Massin, aujourd’hui retraitée, est vice-présidente de l’académie. Directrice du laboratoire de toxicologie alimentaire de l’université de Brest, et experte à l’Anses, elle a participé au sein de l’agence européenne EFSA à l’évaluation du risque d’un certain nombre d’additifs, et ce jusqu’en 2018. Dans les années 2000, elle a défendu à plusieurs reprises l’innocuité de l’aspartame, contestant les conclusions de plusieurs chercheurs ; mais selon des relevés de réunions de l’EFSA retrouvés par Mediapart, elle a, en 2010 et 2011, déclaré des liens d’intérêt – « des liens financiers » –avec le géant japonais de l’agroalimentaire Ajinomoto, leader dans la fabrication d’aspartame, qui l’ont exclue des travaux sur cet édulcorant. Elle justifie aujourd’hui ces déclarations par sa participation à des colloques organisés par le comité scientifique d’Ajinomoto et la firme Coca-Cola.
- Gérard Pascal a été chercheur à l’Inra avant de remplir des missions pour l’Anses et l’EFSA, puis de devenir consultant pour l’industrie et de collaborer, entre autres, avec l’institut Danone et l’Institut français de nutrition (IFN), une structure financée et administrée par… l’Ania – aujourd’hui remplacée par le Fonds français alimentation santé (FFAS). Il a collaboré aussi à l’Ilsi.
Joint par Mediapart, Gérard Pascal défend vigoureusement son texte : « Tous les additifs viennent d’être réévalués ces trois dernières années par l’EFSA [en réalité, la réévaluation est en cours et l’EFSA prévoit seulement de clore la partie édulcorants fin 2020 – ndlr], on ne peut pas accepter qu’ils se fassent massacrer, c’est pas sérieux », lance-t-il. Quant aux aliments ultra-transformés, « ça ne tient pas la route, ce truc » : « Ça part du préjugé que tout ce qui vient de l’industrie est dangereux pour la santé. À ce sujet, le Haut Conseil de la santé publique raconte n’importe quoi. Je ne peux pas laisser dire que l’additif ou la transformation technologique sont des critères de dangerosité. »C’est tellement « n’importe quoi » que le gouvernement a annoncé le 17 avril sa décision d’interdire dans les aliments, par mesure de précaution, l’utilisation de l’additif E171, le dioxyde de titane, à compter de janvier prochain. Constitué de particules de minéral, le E171 est employé pour sa brillance par exemple dans les confiseries, mais aussi les cosmétiques ou encore les peintures. Or en 2017, une étude de l’Inra effectuée sur des rats a prouvé que les nanoparticules d’E171 pouvaient circuler dans le sang et s’accumuler dans plusieurs organes, notamment l’intestin et le foie.
Gérard Pascal confirme qu’il a « toujours été en contact avec l’industrie », mais qu’il n’a « jamais eu l’impression d’être instrumentalisé ». « Quand je travaillais ou que mes équipes travaillaient avec Danone, Nestlé ou Unilever, nous ne pouvions avantager personne puisque nous travaillions avec tout le monde, expose-t-il. Quand vous êtes vendus à tout le monde, vous n’avez pas de conflit d’intérêts avec l’un ou l’autre. » Et il assure qu’il a vaillamment résisté aux pressions des industriels lorsqu’il était expert. « J’ai des liens avec l’industrie, j’en ai toujours eu, mais aujourd’hui je travaille pour eux, comme consultant, et je suis rémunéré à ce titre. Aujourd’hui, je suis plus proche de l’industrie », reconnaît-il.
Il n’est pas le seul dans ce cas, comme on l’a vu. L’avis sur les aliments « dits transformés » a réuni autour de Gérard Pascal un second groupe de sympathisants de l’industrie. Dont on peut aussi lister quelques-uns des liens d’intérêt :
- Gilles Trystram, le plus connu des signataires, actuel directeur général d’AgroParisTech, ne fait plus de recherche depuis longtemps. En 2015, il a emporté la décision du déménagement d’AgroParisTech vers Saclay grâce au vote des partenaires privés de l’école, contre l’unanimité (moins une voix) du corps enseignant, des étudiants et des personnels. Ingénieur et docteur en industrie alimentaire, il a consacré sa thèse à des procédés de séchage des farines infantiles qui ont été appliqués par Danone pour ses Blédine. Il a présidé le comité d’experts « Alimentation durable » de la fondation Daniel-et-Nina-Carasso, présidée par la fille du fondateur de Danone, et il a aussi entre autres siégé aux comités scientifiques de l’institut Paul-Bocuse et du groupe d’oléoprotéagineux Avril. Enfin, on le retrouve au conseil d’administration du FFAS, le fonds créé par l’Ania, où il siège en tant que personnalité qualifiée aux côtés des représentants de l’agroalimentaire – Unibel, Ferrero, Mondelez, la Fédération des charcutiers (FICT) et bien sûr l’Ania.
- Ismène Giachetti, ancienne chercheuse du CNRS, s’est penchée sur le système olfactogustatif, avant de rejoindre… Unilever, le quatrième groupe agroalimentaire mondial, où elle a mis en place et dirigé durant quatorze ans le service des affaires scientifiques et réglementaires. Elle est, depuis 2011, consultante indépendante.
- Véronique Braesco, après une carrière de chercheuse à l’Inra sur les vitamines liposolubles, devient directrice du département recherche et nutrition du groupe Danone, avant de créer une petite société de conseil, VAB-nutrition. Elle a présidé durant quatre ans un groupe de travail de l’institut scientifique de l’Ania (l’IFN), puis elle a collaboré au FFAS.
- Les autres signataires de l’avis ont un profil similaire, fondé sur une longue carrière en entreprise. Michel Serpelloni, ingénieur, a dirigé le secteur recherche et développement du groupe Roquette, acteur mondial de l’amidon, dont il est conseiller scientifique. Pierre Feillet, ancien directeur de laboratoire à l’Inra, a été directeur général d’Elf Bio recherche. Jacques Risse, vétérinaire de formation, a travaillé chez Lesieur avant de présider un groupe d’abattoir (Sodeva), en passant par la présidence de la commission technique et recherche scientifique de l’Ania. Georges Corrieu, ancien de l’Inra, a créé la start-up Bioval Process, qui développe des logiciels utiles aux entreprises fromagères. Enfin, un dernier signataire, Hervé This, physico chimiste de l’Inra, est spécialiste de gastronomie moléculaire et enseigne à AgroParisTech.
On le voit : pas un seul signataire n’a conduit de recherche sur la question des aliments transformés, et tous ont quitté depuis longtemps leurs laboratoires. Leur texte, comme le précédent, est surtout politique : « Plusieurs médias et quelques scientifiques ont critiqué une nouvelle catégorie d’aliments, dits ultra-transformés, écrivent-ils. Leur consommation serait “associée” pour les plus prudents – ou serait “responsable” le plus souvent d’une kyrielle d’effets défavorables à la santé, parmi lesquels l’obésité, le cancer, les maladies cardiovasculaires ou la dépression. » « Que dit la science ? » et « Qu’en est-il de ce nouveau bouc émissaire ? », interrogent-ils. C’est un texte de riposte, qui n’a rien d’un « fact-checking », contrairement à ce qu’annonce l’Académie.
« Les coupables sont évidemment les résidus de pesticides, comme toujours boucs émissaires »
Tout en déplorant que cette classification soit « abondamment reprise par de nombreux chercheurs en santé publique », « qui la considèrent comme validée et opérationnelle », les signataires assurent que la classification Nova « semble avoir été conçue sans véritable base scientifique » et « avec de nombreux partis pris ». « Il est regrettable qu’elle bénéficie d’une aura scientifique surestimée, voire illégitime », car ils y voient « une stigmatisation systématique des aliments industriels », « en raison des procédés techniques qu’ils ont subis ». Enfin, « à ce jour, il n’a pas été apporté d’éléments scientifiques solides quant à leurs effets néfastes sur la santé », et l’EFSA, répètent-ils, a confirmé « la sécurité de l’emploi raisonné » des additifs.
Joint par Mediapart, Gilles Trystram assure contre toute attente qu’il a « défendu la finalité de Nova ». « La question posée par Nova, l’ultra-transformation, est une bonne question, déclare-t-il, mais c’est un truc mal foutu. » « Est-ce que je suis d’accord avec 100 % de ce texte [qu’il a signé – ndlr] ? Sûrement pas », relativise-t-il. Mais le DG d’AgroParisTech se défend de tout alignement politique sur l’industrie. « Sur cette question des aliments ultra-transformés, ma posture est purement scientifique, déclare-t-il. Je pense qu’il y a une erreur d’analyse des “procédés” [industriels – ndlr] de la part de ceux qui conçoivent Nova, je ne dis que ça. Est-ce que ça favorise ou défavorise tel industriel, ou tel chercheur en épidémiologie, ce n’est pas mon problème. Je revendique une indépendance. Ce n’est pas parce que je suis au CA du FFAS que je vais défendre la position du FFAS ou des industriels… »
Gilles Trystram et les membres de la section 8 – alimentation – de l’Académie ont découvert, médusés, qu’une équipe de chercheurs franco-brésiliens de l’université de São Paulo les avait intégrés dans leur étude « Critique du classement Nova : qui sont les protagonistes ? », publiée dans la revue World Nutrition fin 2018. Mélissa Mialon, Paulo Sêrodio et Fernanda Baeza Scagliusi ont cartographié les relations entre les personnes qui avaient émis des critiques sur Nova et les entreprises du secteur de produits alimentaires et boissons ultra-transformés. Compte tenu de leurs liens d’intérêt, et d’une réunion tenue en mai 2018, les académiciens s’y sont retrouvés en bonne place. Les chercheurs franco-brésiliens les ont même placés au cœur de diverses arborescences (voir ci-dessous).
« C’est du fichage », réagit Gérard Pascal. « C’est nul », soupire Gilles Trystram, qui reproche aux auteurs d’avoir fait figurer d’anciennes fonctions. De leur côté, les auteurs de la recherche ont souligné que les chercheurs étudiés étaient d’abord « très bien connectés » et se trouvaient « en position d’influencer de nombreux forums scientifiques », et surtout que « leurs liens avec l’industrie » étaient « sous-déclarés dans leurs travaux ».
D’autant que Gérard Pascal a publié un troisième avis avec l’un de ses anciens camarades de l’Inra, Léon Guéguen, au sujet d’une étude épidémiologique publiée dans la revue JAMA qui a mis en évidence une moindre fréquence de survenue de certains cancers chez les consommateurs d’aliments bio – notamment le lymphome non hodgkinien. En dépit des réserves et d’amples bémols qu’ils ont eux-mêmes exprimés sur leurs travaux, les auteurs de cette recherche ont droit eux aussi à un brûlot des académiciens. « Le battage médiatique a ancré dans l’opinion que “les aliments bio réduisent le risque de cancer” et que les coupables sont les résidus de pesticides de synthèse des fruits et légumes non bio, s’insurge Guéguen. Alors que tout est faux dans ce type de message ! En effet, il s’agit d’associations et non pas de relations de cause à effet ; il ne s’agit pas “du cancer” mais “seulement” de deux types de cancer ; le facteur prépondérant n’est probablement pas l’alimentation bio, mais le comportement et le mode de vie des mangeurs bio ; enfin, aucune preuve ne permet de mettre en cause les résidus de pesticides. » Ces derniers sont pourtant déjà mis en cause par de nombreuses études.
Ce point, Guéguen, membre de la section 5 de l’académie – dédiée aux interactions milieux et êtres vivants – y tient beaucoup : « Dans le cas présent, les coupables sont évidemment les résidus de pesticides, comme toujours pris comme boucs émissaires, souligne l’académicien. Cette étude est déjà partout utilisée comme charge supplémentaire pour les dénigrer et les accuser de tous les maux. »
À l’Académie d’agriculture, les défenseurs de la chimie sont sûrement en majorité. C’est encore à travers un avis qu’une nouvelle poignée de « tontons flingueurs » se sont manifestés, en octobre 2017, en défense du glyphosate, autour de Jean-Louis Bernard devenu le président de la société savante en décembre 2018.
La carrière de ce dernier est emblématique : cadre chez le fabricant d’herbicides Zeneca Agrochemicals, puis directeur des relations extérieures du groupe suisse producteur de semences, pesticides et herbicides Syngenta – racheté depuis par le géant chinois ChemChina –, il a fini sa carrière au sein de l’Union des industries de protection des plantes (UIPP), le lobby des pesticides.
Bernard a cosigné son point de vue d’académicien sur « les services rendus » par le glyphosate avec Bernard Ambolet, ancien directeur scientifique d’une division de Bayer, Jean-Pierre Décor, ex-directeur scientifique d’Aventis agriculture et président de Rhône-Poulenc industrialisation (absorbé par Aventis).
Le 15 mai dernier, questionné sur l’éventuelle interdiction du glyphosate, le président de l’Académie d’agriculture certifie dans L’Opinion qu’« en quarante ans, on n’a rien trouvé de plus efficace ». Et il juge que le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) est « bien seul pour qualifier le glyphosate de cancérogène probable ». « Je m’interroge sur la raison scientifique d’une telle interdiction », conclut-il doctement.
Son parcours au sein de l’industrie des pesticides n’est pas signalé par L’Opinion. Il est vrai qu’il ne figure pas dans les avis de l’Académie d’agriculture…
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