Au G7, ces journalistes dénoncent des atteintes à la liberté de la presse
Plusieurs témoignages de journalistes font état de “braquages”, “confiscations” et de “contrôles abusifs” alors qu’ils faisaient leur travail.
G7 – “Où est la liberté de la presse?” C’est la question que se posent plusieurs journalistes présents à Biarritz ou à Bayonne pour couvrir le sommet du G7 ce week-end des 24 et 25 août. Alors que les dirigeants des grandes puissances sont réunis et placés sous bonne garde, plusieurs témoignages de journalistes font état de “braquages”, “confiscations” et de “contrôles abusifs” des forces de l’ordre alors qu’ils faisaient leur travail.
Ces témoignages, parfois appuyés par des vidéos, évoquent la confiscation de leur matériel par les forces de l’ordre ou leur “nassage” loin des opérations de police, afin qu’ils ne puissent pas filmer les interventions contre les manifestants anti-G7.
“Attaque contre le droit d’informer: la police française confisque du matériel de protection à des journalistes. À nous (Argia) on nous a dit d’aller les chercher au commissariat après la manifestation et de filmer de très loin, d’autres journalistes allemands ont également vu leur matériel emmené”.
Soixante-huit personnes ont été interpellées samedi dans le cadre du dispositif de sécurité du G7 de Biarritz, et 38 d’entre elles ont été placées en garde à vue, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, sans préciser le lieu ou le contexte des interpellations.
Les gardes à vue sont intervenues “notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, possession d’objets susceptibles d’être utilisés comme arme par destination, dissimulation de visage et jet de projectile”, a précisé la préfecture.
Quelque 13.200 policiers et gendarmes ont été déployés dans la région de Biarritz dans le cadre du dispositif de sécurité du sommet du G7, par crainte de manifestations pouvant donner lieu à des violences.
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