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25/08/2019 Actualisé

Au G7, ces journalistes dénoncent des atteintes à la liberté de la presse

Plusieurs témoignages de journalistes font état de “braquages”, “confiscations” et de “contrôles abusifs” alors qu’ils faisaient leur travail.

Par Claire Tervé

ANADOLU AGENCY VIA GETTY IMAGES

G7 – “Où est la liberté de la presse?” C’est la question que se posent plusieurs journalistes présents à Biarritz ou à Bayonne pour couvrir le sommet du G7 ce week-end des 24 et 25 août. Alors que les dirigeants des grandes puissances sont réunis et placés sous bonne garde, plusieurs témoignages de journalistes font état de “braquages”, “confiscations” et de “contrôles abusifs” des forces de l’ordre alors qu’ils faisaient leur travail.

Ces témoignages, parfois appuyés par des vidéos, évoquent la confiscation de leur matériel par les forces de l’ordre ou leur “nassage” loin des opérations de police, afin qu’ils ne puissent pas filmer les interventions contre les manifestants anti-G7.

Boris Kharlamoff@BorisKharlamoff

Boris Kharlamoff@BorisKharlamoff

Des journalistes d’Al Jazeera English viennent de se faire confisquer leur matériel de protection dans le Petit Bayonne. Ils sont pourtant détenteurs d’une carte de presse. « La presse n’est pas libre dans votre pays ? », demande une des journalistes aux policiers @A2PRL

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Ekhi Erremundegi@EkhiErremundegi

Bonsoir @PoliceNationale, des unités de la BAC viennent de me braquer plusieurs fois dans les rues de Bayonne alors que je leur ai très clairement indiqué que je suis journaliste en montrant ma carte de presse. Où est la liberté de la presse @EmmanuelMacron?

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Léo Tix’@Leo_Tix

Cet après-midi, la presse empêchée de filmer les interpellations de militants du . Une vingtaine de photographes et journalistes ont été nassés à l’écart pendant que les forces de l’ordre chargeaient les manifestants.

Vidéo intégrée

Laury-Anne Cholez@Laury_anne

Laury-Anne Cholez@Laury_anne

: coup de bol ils ne nous ont pas pris notre matériel comme certains autres journalistes. On repart donc pour continuer notre travail : suivre les militants et

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Elsa Gambin@Elsa_Gambin

Lander Arbelaitz@larbelaitz

Ataque contra el dcho a informar: La Policia Francesa confiscando material de protección a periodistas.

A nosotras (@argia) nos han dicho que vayamos a buscarlos a comisaria tras la manifestación y q grabemos de + lejos.A otros periodistas alemanes tb les han quitado.Insultante

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“Attaque contre le droit d’informer: la police française confisque du matériel de protection à des journalistes. À nous (Argia) on nous a dit d’aller les chercher au commissariat après la manifestation et de filmer de très loin, d’autres journalistes allemands ont également vu leur matériel emmené”.

Soixante-huit personnes ont été interpellées samedi dans le cadre du dispositif de sécurité du G7 de Biarritz, et 38 d’entre elles ont été placées en garde à vue, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, sans préciser le lieu ou le contexte des interpellations.

Les gardes à vue sont intervenues “notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, possession d’objets susceptibles d’être utilisés comme arme par destination, dissimulation de visage et jet de projectile”, a précisé la préfecture.

Quelque 13.200 policiers et gendarmes ont été déployés dans la région de Biarritz dans le cadre du dispositif de sécurité du sommet du G7, par crainte de manifestations pouvant donner lieu à des violences.

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