Emmanuel Macron accueilli par les cris des soignants à l’hôpital de Marseille – vidéo

Didier Raoult, professeur de microbiologie, dans son bureau de l'IHU Mediterranee Infection a Marseille. *** Local Caption *** APHM portrait timone
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Arrivé à Marseille, le Président Macron a été accueilli par du personnel soignant réclamant la fourniture de matériel pour qu’ils puissent aider les patients atteints du Covid-19.

Le personnel soignant des hôpitaux de Marseille a crié son besoin de matériel ce jeudi 9 avril alors que Président de la République, en déplacement dans la Cité Phocéenne, rencontrait le professeur Didier Raoult qui défend l’utilisation de la chloroquine contre le Covid-19.

«Du matériel pour les soignants!», ont scandé les personnes rassemblées devant l’hôpital.

​Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des infirmières de l’Assistance Publique- Hôpitaux de Marseille (AP-HM) en train d’essayer les nouvelles surblouses censées protéger le personnel qui soigne les patients atteints du Covid-19. Ces blouses se déchirent trop facilement et sont donc inutilisables. Selon la direction de l’AP-HM citée par France Bleu, une enquête sera ouverte pour faire la lumière sur la provenance de ces protections trop fines.

Le Point avait précédemment publié les propos d’une Parisienne de 25 ans en stage en gériatrie dans un hôpital de la banlieue parisienne, qui faisait état de la pénurie de masques, blouses et autre matériel de protection.

Le déplacement d’Emmanuel Macron à l’hôpital de Marseille n’avait pas été annoncé et s’est déroulé en l’absence de journalistes, comme celui effectué dans la matinée à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre pour rencontrer des équipes hospitalo-universitaires impliquées dans la recherche clinique sur le coronavirus.


Polémique autour de l’usage de la chloroquine contre le coronavirus – avril (3)
Le Président français est arrivé cet après-midi à l’IHU de Marseille pour voir le professeur Didier Raoult qui défend l’utilisation de la chloroquine contre le Covid-19.

Après sa visite ce matin à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, Emmanuel Macron s’est rendu à l’IHU de Marseille. Il doit y rencontrer le professeur Didier Raoult, selon BFM TV.

«L’entourage du chef de l’État était assez divisé quant à l’opportunité de se rendre à Marseille pour voir le professeur Raoult. La décision a donc été prise. C’est une journée consacrée au traitement», a annoncé la chaîne.

Selon BFM TV, «il y a sans doute une double volonté de la part du chef de l’État». La première «c’est de montrer son intérêt pour le protocole du traitement proposé par Didier Raoult».

«Et puis, il y a évidemment un intérêt très politique»: à en croire des sondages, de nombreux Français «fondent beaucoup d’espoir dans ce traitement».

D’après l’AFP, M.Macron a été accueilli à l’IHU vers 15h45.

Ce déplacement, qui n’avait pas été annoncé, se déroule sans journaliste, comme celui effectué dans la matinée à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre pour rencontrer des équipes hospitalo-universitaires impliquées dans la recherche clinique sur le coronavirus.

Le débat sur l’utilisation de la chloroquine

Le professeur français Didier Raoult, biologiste et professeur de microbiologie, spécialiste des maladies infectieuses et directeur de l'Institut des infections de l'IHU Méditerranée, posant dans son bureau à Marseille,
© AFP 2020 GERARD JULIEN

En France, le débat s’est cristallisé sur la chloroquine promue par le professeur Didier Raoult. Deux pétitions de plus de 300.000 signatures chacune demandent d’autoriser une prescription plus large de ce médicament, sans attendre la validation des études en cours.Pourtant, les essais sont indispensables pour «pouvoir tirer des conclusions pertinentes pour l’ensemble de la population», confirme à l’AFP Tabassome Simon, qui coordonne la recherche à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

En Europe, l’essai Discovery lancé le 22 mars dans sept pays vise à tester quatre traitements potentiels: l’antiviral remdesivir, l’association lopinavir/ritonavir, ces anti-rétroviraux combinés avec l’interferon beta et l’hydroxychloroquine, dérivé de l’antipaludéen chloroquine, tandis que d’autres patients recevront un placebo. De premières observations intermédiaires sont imminentes.

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