Coronavirus en France : 351 décès supplémentaires ce jeudi, l’OMS alerte sur l’épidémie

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L’ESSENTIEL

Combien de cas et de morts du coronavirus en France ? Dernier bilan

Ce jeudi 14 mai, le dernier bilan de l’épidémie de coronavirus en France a été publié en début de soirée par Santé Publique France. L’instance annonce 27 425 décès depuis le début de l’épidémie soit 351 de plus par rapport à mercredi, un chiffre qui remonte donc après les 83 décès enregistrés mercredi et les 348 entre lundi et mardi. L’épidémie est donc toujours active même si les hospitalisations en cours sont une nouvelle fois en baisse (608 personnes de moins en 24h).

  • 141 356 cas confirmés par PCR (Ehpad compris), soit 622 de plus
  • 73 334 cas en Ehpad, soit 404 de plus
  • 27 425 décès au total (Ehpad compris), soit 351 de plus
  • 17 224 décès à l’hôpital, soit 123 de plus
  • 10 201 décès en Ehpad, soit 228 de plus
  • 20 463 hospitalisations en cours, soit 608 de moins
  • 2299 personnes actuellement en réanimation, soit 129 de moins
  • 59 605 personnes sorties de l’hôpital, soit 932 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 97844 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 542 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 52 admissions en réanimation.

Va-t-on devoir vivre éternellement avec le Covid-19 ?

C’est en tout cas le sens des dernières conclusions des experts de l’Organisation mondiale de la santé. Alors que le bilan mondial fleurte avec les 300 000 morts, l’épidémie pourrait s’installer éternellement et ainsi, le monde pourrait devoir apprendre à vivre avec, ont-ils averti. « Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître », a expliqué Michael Ryan depuis le siège de l’OMS, à Genève. Selon le directeur des questions d’urgence sanitaire de l’institution, visiblement pessimiste, « nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre ».

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22:50 – Pas encore de résultats pour l’essai clinique européen Discovery

Le comité indépendant chargé d’analyser l’essai clinique européen Discovery estime qu’il n’y a pas encore de résultats sur l’efficacité des quatre médicaments testés contre le Covid-19 (l’antiviral remdesivir, l’association lopinavir/ritonavir, une combinaison de ces deux anti-rétroviraux avec l’interferon beta, et enfin l’hydroxychloroquine, dérivé de l’antipaludéen chloroquine), rapporte La Voix du Nord.

22:35 – Près de 300 000 morts des suites du coronavirus dans le monde

La pandémie du coronavirus a fait au moins 299 638 morts dans le monde depuis son apparition, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles ce jeudi  14 mai à 19 heures GMT. Au moins 1 501 900 personnes sont aujourd’hui considérées comme guéries.

22:18 – 31 décès supplémentaires dans le Grand Est

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, 17 205 personnes ont perdu la vie en milieu hospitalier en France, selon les derniers chiffres de Santé publique. La région Grand Est compte 31 décès des suites du coronavirus en 24 heures.

22:00 – Des élus de l’Est s’insurgent contre l’emploi du rouge sur la carte épidémique

Des élus du Grand Est, région particulièrement touchée par le coronavirus depuis le début de l’épidémie, regrettent l’emploi de la couleur rouge sur la carte épidémique. Ils jugent en effet qu’elle « stigmatise » leur région, comme le rapporte BFMTV. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, a notamment écrit à Olivier Véran : « Je crains que l’attribution de cette couleur, rouge de surcroît – comme s’il s’agissait d’un blâme – ne porte préjudice à l’image et à l’attractivité de notre ville. »

21:47 – 11 300 étudiants ultramarins bloqués en métropole

Quelque 11 300 étudiants ultramarins sont bloqués en métropole depuis le début du confinement, comme le rapporte BFMTV d’après les propos de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Des « quatorzaines » ont commencé pour ces derniers en métropole, avant qu’ils puissent embarquer et rentrer.

21:31 – La France toujours loin de l’immunité collective

Avec seulement 4,4% de la population française contaminée, selon la dernière étude de l’Institut Pasteur, l’immunité collective qui éviterait une seconde vague est loin d’être atteinte. « Il faudrait qu’environ 65% de la population soit immunisée pour que l’épidémie soit contrôlée par l’immunité seule », écrivent les auteurs de cette étude, parue mercredi 13 mai, dont les propos sont repris par Midi Libre. « Nos résultats suggèrent donc fortement que, sans vaccin, l’immunité de groupe seule sera insuffisante pour éviter une deuxième vague à la fin du confinement », insistent-ils.

21:15 – 9 nouvelles victimes en Centre-Val-de-Loire

Ces dernières 24 heures, le covid-19 a fait 9 morts dans la région Centre-Val-de-Loire, 5 à l’hôpital et 4 en Ehpad. France Bleu note toutefois un signe encourageant : le nombre de personnes en réanimation des suites du coronavirus diminue. On recense précisément, dans les différents départements de la région :

  • Cher : 68 décès à l’hôpital et 74 en Ehpad
  • Eure-et-Loir : 108 décès à l’hôpital et 94 en Ehpad
  • Indre : 72 décès à l’hôpital et 74 en Ehpad
  • Indre-et-Loire : 73 décès à l’hôpital et 42 en Ehpad
  • Loir-et-Cher : 55 décès à l’hôpital et 40 en Ehpad
  • Loiret : 85 décès à l’hôpital et 46 en Ehpad

21:00 – Seulement 4,4 % des Français contaminés

Selon l’Institut Pasteur, seulement 4,4 % des Français ont été contaminés par le coronavirus. Midi Libre, qui se fait écho de la dernière étude parue mercredi 13 mai, rapporte que le taux de pénétration du Covid-19 dans la population française est donc plus bas qu’attendu. Moins de 10 % de la population a été infectée par le coronavirus en Île-de-France et dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées depuis le début de l’épidémie de coronavirus.

20:44 – Bruno Le Maire souhaite maintenir le chômage partiel pour « les secteurs fermés »

« Plutôt que d’avoir des millions de licenciements, nous protégeons les salariés », a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur BFMTV ce jeudi 14 mai. Il a également déclaré vouloir maintenir le chômage partiel « pour les secteurs qui sont fermés ». Une solution que le ministre qualifie de « digne et efficace », rapporte le média.

20:32 – De nouvelles informations sur le futur vaccin contre le coronavirus

Selon Serge Weinberg, président de Sanofi et interrogé par France 2 ce soir, si le vaccin contre le coronavirus ne sera disponible qu’à la fin de l’année, ou début 2021, il faudra entamer des « essais » avant la commercialisation. Ce dernier précise néanmoins que la phase de production commencerait en même temps que ces tests, afin que si ces derniers sont concluants, la commercialisation puisse commencer rapidement.

20:30 – Bruno Le Maire : « cette crise est une affaire d’années »

Interrogé ce jeudi 14 mai sur BFMTV, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a rappelé que la pandémie de coronavirus était une crise « violente » et « durable ». Il a notamment déclaré : « Cette crise est une affaire d’années, pas de mois. » Concernant les vacances en Europe, le ministre de l’Économie a affirmé qu’il était « trop tôt pour dire si les conditions sanitaires seront réunies pour permettre aux Français de voyager en Europe cet été ».

20:23 – Un vaccin début 2021 ?

Serge Weinberg, le président de Sanofi, s’est exprimé ce jeudi 14 mai, en duplex pour le JT de France 2. Abordant le futur vaccin potentiel, il a déclaré : « La gratuité est un sujet compliqué, puisqu’il y a énormément d’investissements derrière ». Néanmoins, « aucune barrière financière n’empêchera de le diffuser », a-t-il ajouté. Si un vaccin est disponible, il le sera en fin de cette année ou début 2021.

20:20 – Le patron de Sanofi s’exprime

Serge Weinberg, le président de Sanofi, en duplex pour le JT de France 2, a réagi ce jeudi 14 mai à la polémique autour de son laboratoire. « Les propos de notre directeur ont été détournés (…) Malheureusement c’était trop tard, d’où cette polémique », a-t-il notamment affirmé. « Je veux être extrêmement clair, et rassurer notamment les Français, il ne doit pas y avoir la moindre ambiguïté sur nos intentions », a-t-il rajouté, promettant que chaque pays aurait la même aide en cas de découverte du vaccin.

20:16 – Trois décès en 24 heures en Nouvelle-Aquitaine

Tout comme au niveau national, la pression sur les services de réanimation décroît en Nouvelle-Aquitaine, selon l’Agence régionale de santé. Ce jeudi 14 mai, cinq personnes de moins sont en soins intensifs par rapport à la veille. Trois décès de plus ont été recensés à l’hôpital en 24 heures, des suites du coronavirus, rapporte France Bleu.

20:00 – Plusieurs rassemblements interdits ce week-end dans l’Hérault

Le préfet de l’Hérault a interdit ce jeudi 14 mai une nouvelle manifestation des gilets jaunes, a indiqué BFMTV. Cette interdiction a été prononcée en raison de « l’état d’urgence sanitaire » dû au « caractère pathogène et contagieux du virus Covid-19 », mais aussi en raison des « troubles à l’ordre public recensés » par la préfecture lors des précédentes manifestations. Les rassemblements de samedi et dimanche ont également été interdits.

19:43 – Le coronavirus, première cause de mortalité en France?

La réponse est non, comme le rapporte BFMTV. Néanmoins, avec au moins 27 000 décès des suites du Covid-19 depuis le début de l’épidémie, le coronavirus se situe dans les maladies les plus mortelles. Selon les données de Santé Publique France (SPF), le coronavirus serait en cinquième position après les maladies cardio-vasculaires, différents types de cancers ou la démence.

19:26 – Le directeur général de Sanofi appelle à « partager les risques » pour produire le vaccin

Ce jeudi 14 mai, le directeur général de Sanofi, Paul Hudson, a déclaré que le laboratoire français avait « besoin de partager les risques » pour produire les doses d’un potentiel vaccin contre le Covid-19. Ce que les États-Unis ont fait selon un « modèle » qui « n’existe pas en Europe », a-t-il déploré. BFMTV rapporte également qu’il aurait déclaré : « C’est un risque que nous devons partager (…) C’est un modèle rodé (aux États-Unis), mais (qui) n’existe pas en Europe. Maintenant, il y a une énorme volonté en Europe (…) la prochaine étape sera (d’élaborer) l’instrument pour garantir que nous soyons capables d’assurer la production en Europe et dans le reste du monde. »

19:15 – Les réanimations également en baisse

Tout comme les hospitalisations, les réanimations continuent d’être en baisse, avec 2 299 personnes recensées ce jeudi 14 mai, soit -129 lits occupés en 24 heures. 52 nouveaux patients ont été admis en réanimation. Au total, 59 605 guérisons sont comptabilisées depuis le début de l’épidémie de coronavirus.

19:11 – Le nombre d’hospitalisations toujours en baisse

Selon le dernier bilan quotidien, ce jeudi 14 mai, 20 463 hospitalisations sont recensées à ce jour, soit -608 lits occupés. 542 nouvelles admissions ont été recensées ce jeudi.

19:10 – 351 décès en 24 heures en France

351 décès des suites du coronavirus sont survenus en 24 heures en France, soit 27 425 au total (17 224 en hôpital et 10 201 en Ehpad).

19:10 – Le Covid-19 fait chuter le nombre de détenus

Le 6 mai, 59 782 détenus étaient recensés dans les 188 prisons françaises, contre 72 500 le 16 mars, ce qui représentait un record, indique BFMTV. Près de 13 000 détenus en moins ont été comptabilisés en deux mois. Cette chute est « liée à une baisse de la délinquance pendant le confinement, au ralentissement de l’activité judiciaire ainsi qu’à des libérations anticipées pour les fins de peine afin d’éviter une crise sanitaire et sécuritaire en détention », détaille le média.

18:53 – Une quarantaine posée pour les personnes venant d’Espagne

La France compte appliquer aux voyageurs venant d’Espagne des mesures de quarantaine, par réciprocité à celles décidées par Madrid, a indiqué ce jeudi 14 mai l’Élysée. « La France imposera cette mesure de quatorzaine à partir du moment où l’Espagne le fera, sur un principe de réciprocité », a expliqué la présidence. BFMTV rapporte que ce type de restrictions n’est néanmoins « pas le souhait » de la France, a souligné Paris. Très peu de circulation est actuellement active entre les deux pays.

18:35 – Comment localiser le drive le plus proche de chez vous ?

Plus de 600 drives de dépistage du Covid-19 sont recensés en France par une application intitulée Essence&CO, rapporte L’Union. Les drives sont répertoriés sur une carte afin de pouvoir trouver le drive le plus proche de chez vous. Une application au départ dédiée aux prix des carburants et aux localisations de stations-service. Forte de son expérience sur le sujet, elle a donc pu développer cette carte.

18:20 – Côte-d’Or : trois bureaux de poste fermés pour suspicion de coronavirus

En raison de suspicion de Covid-19, les bureaux de la Poste de Quetigny, Arc-sur-Tille et Chevigny-Saint-Sauveur ont dû être fermés à compter de 14 heures ce jeudi 14 mars. France Bleu précise que la désinfection des bureaux est prévue pour demain. Aucune réouverture n’est envisagée avant la semaine prochaine.

18:02 – Le coronavirus peut-il se transmettre lors d’une discussion ?

Le coronavirus se transmet par les gouttelettes de salives projetées lors des échanges. Est-il donc possible d’être contaminé par une simple discussion ? Une nouvelle expérience approfondit cette possible voie de contamination que sont les discussions rapprochées dans des espaces fermés, indique Numérama. Les résultats viennent développer l’idée qu’une maladie telle que Covid-19 pourrait ne pas se diffuser seulement par des particules larges, mais aussi par de plus petites particules qui sont expirées lors d’un simple échange à voix haute. L’usage du masque lors des interactions sociales est donc primordial, « même si le faisceau de preuves ne permet pas encore d’attester que les résultats sont indéniablement prouvés », rapporte le média.

17:50 – Des pédiatres plaides pour une « réouverture pragmatique » des écoles primaires et maternelles

Dans une tribune consignée, publiée dans Le quotidien du médecin, les responsables de sociétés de spécialités pédiatriques se sont prononcés en faveur d’une « réouverture pragmatique » des écoles primaires et maternelles. « Il est urgent de maîtriser nos peurs et d’aller de l’avant pour le bien des enfants », ont-t-ils assuré. Selon eux, il faut trouver un équilibre entre le maintien des « mesures barrières essentielles, et la réalité de l’enfance, faite de spontanéité, de jeux, de rires et de pleurs. » Les pédiatres ont estimé que certaines craintes « aboutissent à des organisations non réalistes, et potentiellement fortement anxiogènes pour les enfants. » Ils ont rappelé : « Les enfants payent aujourd’hui un lourd tribut à l’hypothèse initiale selon laquelle ils étaient le vecteur principal de la circulation du virus Covid-19, par analogie à d’autres virus. Nous savons aujourd’hui que ce n’est pas le cas, et que la quasi-totalité des enfants qui ont été infectés par le Covid-19 l’ont été au contact d’adultes. »

17:30 – 700 000 dépistages hebdomadaires, un chiffre réaliste ?

L’objectif du gouvernement est de réaliser jusqu’à 700 000 tests par semaine. François Blanchecotte, le président du Syndicat national des biologistes, s’est montré sceptique dans Les Echos : « Si un jour on arrive à 300 à 350 000 tests hebdomadaires, ce sera le maximum. » Selon lui, 245 000 tests ont été pratiqués la semaine dernière et depuis lundi la demande n’a augmenté que de 5%. « Dans mon groupe, on a fait un chèque de 2 millions d’euros, on a 100 000 tests dans les frigos. Va-t-on les écouler ? Il y a 385 salariés à payer à la fin du mois », a-t-il souligné.

17:10 – L’essai clinique DISCOVERY doit se poursuivre

Un chercheur qui coordonne l’essai clinique DISCOVERY à l’Inserm a indiqué à l’AFP que le comité indépendant chargé d’analyser le projet a estimé qu’il n’y avait pas encore de résultats sur l’efficacité des quatre médicaments (remdesivir ; lopinavir et ritonavir ; lopinavir, ritonavir et interféron beta ; hydroxychloroquine) testés contre la Covid-19. Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’infectiologie de l’Inserm, a confirmé : « Ils nous ont dit qu’il fallait continuer » à inclure de nouveaux patients dans l’étude.

16:50 – L’ONG Oxfam répond à Sanofi

L’ONG Oxfam — qui lutte contre « les injustices et la pauvreté » — s’est indignée dans un communiqué : « Les informations selon lesquelles le groupe pharmaceutique français Sanofi donnerait priorité au marché américain pour la fourniture de vaccin contre le Covid-19 si ce groupe le découvrait sont tout simplement scandaleuses. » ; « Cela démontre qu’il est urgent de fixer des règles du jeu mondiales sur ces futurs traitements. »

16:30 – La Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne ont le plus faible taux de contamination.

Selon les dernières modélisation de l’Institut Pasteur, publiées dans la revue Science, les deux régions avec le taux de contamination le plus faible sont la Nouvelle-Aquitaine (1,4%) et la Bretagne (1,8%).

16:10 – Le point dans les Hauts-de-France

Le région des Hauts-de-France est classée rouge sur la carte du déconfinement. Sur la journée du 13 mai 2020, 49 patients ont été hospitalisés, 7 sont entrés en réanimation et 8 sont décédés. 84 ont pu retrouver leur domicile.

15:50 – Suspicion de Covid-19 : une école de Sablé-sur-Sarthe ferme ses portes

L’école élémentaire de Gai-Levant à Sablé-sur-Sarthe ferme ses portes, ce jeudi 14 mai, en raison d’une suspicion de coronavirus. Les résultats du test de la personne suspectée d’être porteuse du virus sont attendus « pour la fin de la semaine », a indiqué un communiqué de la mairie. Si le dépistage est négatif, l’école pourra réouvrir. Dans le cas contraire, « l’école restera fermée et des tests de dépistage de plus grand ampleur seront réalisés. »

15:30 – Le point en Île-de-France

L’Île-de-France est classée rouge sur la carte du déconfinement. 183 patients ont été hospitalisés, 26 sont entrés en service de réanimation et 36 sont décédés à l’hôpital. 315 malades ont pu regagner leur domicile.

15:10 – Selon le CHU de Montpellier le test sérologique le plus fiable est celui de la société ID.Vet

Le CHU de Montpellier a rendu les conclusions de son comparatif sur neuf tests sérologiques. Sur le banc d’essai : 6 tests rapides et 3 tests ELISA (prélèvement du sérum sanguin dans un laboratoire d’analyses). In fine, le test ELISA de la société ID.Vet a été sélectionné. Selon le CHU de Montpellier, ce dépistage serait  « fiable, rapide et efficace ». L’avantage principal de ce test est qu’il ne réagit qu’au Covid-19, et non aux autres coronavirus.

Le coronavirus est-il en train de rebondir en France ?

L’épidémie de coronavirus est toujours très virulente en France, alors que le pays termine son troisième jour de déconfinement mercredi 13 mai. L’épidémie est « toujours active » avec 507 cas confirmés de plus en 24 heures et plus de 27 000 décès depuis le 1er mars.. Pour autant, le nombre d’hospitaltisations en cours baisse encore drastiquement tout comme le nombre de personnes en réanimation (voir les chiffres clés ci-dessus). Il est surtout beaucoup trop tôt pour parler de rebond de l’épidémie de Covid-19, les personnes ayant succombé récemment étant celles qui ont été contaminées il y a trois semaines environ. La période d’incubation de la maladie, qui dure en moyenne 6 jours et peut monter jusqu’à 12 jours selon l’Institut Pasteur, et la manifestation échelonnée des symptômes avec parfois des périodes d’amélioration puis des rechutes impliquent en effet un délai relativement long entre le contact avec le SRAS-CoV-2 et l’arrivée des complications. L’aggravation de la maladie survient généralement entre le 7e et le 10e jour après le début des symptômes.

Il faudra donc attendre la toute fin du mois de mai ou le tout début du moins de juin, soit le week-end de la Pentecôte, pour observer les premiers effets éventuels du plan de déconfinement. Les plus optimistes évoquent un délai d’une quinzaine de jours. C’est en effet peu ou prou le temps qu’il aura fallu pour observer les premiers effets du confinement, entré en vigueur le 17 mars. Du côté des réanimations, il a fallu attendre jusqu’au 8 avril pour constater le pic et observer la lente déclivité des courbes. Enfin, bien d’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, de la maîtrise ou non des nouveaux clusters qui apparaissent depuis le début du déconfinement à la saisonnalité de la maladie qui reste encore une zone d’ombre.

Quels sont les nouveaux clusters du Covid-19 en France ?

Alors que le déconfinement a débuté lundi dernier en France, la fameuse seconde vague est redoutée. Si pour l’instant la levée des restrictions du confinement ne se traduit pas forcément dans les chiffres émanant des hôpitaux, des nouveaux foyers de contaminations, des « clusters », sont nés :

  • Tout dernièrement, c’est à Lannion, dans les Côtes-d’Armor, qu’un regroupement de cas identifié dans l’hôpital de la ville a été officialisé. 500 tests ont été menés et 50 personnes ont été identifiées comme positives, 27 professionnels et 23 patients. Tous ces cas ont été hospitalisés ou confinés.
  • La Vendée est passée sous surveillance de l’Agence régionale de Santé après la découverte de plusieurs cas positifs dans une entreprise d’agroalimentaire. Selon la préfecture et l’Agence régionale de santé, onze salariés d’un abattoir de volailles ont été testés positifs au Covid-19, mais l’ARS n’a détecté « aucune chaîne de contamination au sein même de l’entreprise ». A Clamart, dans les Hauts-de-Seine, un salarié d’un foyer pour jeunes contaminé au coronavirus a provoqué un dépistage massif du personnel et des résidents.
  • En Dordogne, un homme, atteint du coronavirus, a assisté à des obsèques dans la commune d’Eglise-Neuve-de-Vergt, fin avril. Au total, 127 personnes, issues de la communauté portugaise, ont été dépistées, et 103 résultats sont parvenus. Neuf cas de Covid-19 sont pour l’instant confirmés. Il n’y a aucun état grave, assure l’ARS Nouvelle-Aquitaine.

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