Manifestation du 4 février à Digne

La crise sanitaire est passée par là, et ce matin nous n’étions pas aussi nombreux que nécessaire pour porter le message de la protestation de la colère et de l’inquiétude de l’avenir.

Non la précarité n’est pas un métier, et ce message écrit par un lycéen résumait bien les enjeux de cette journée interprofessionnelle d’action. En effet tous les métiers, les services publics indispensables au pays étaient présents pour dénoncer le démantèlement des moyens et la crise des effectifs. Privatisation d’EDF, suppressions de lits d’hôpitaux même pendant la crise sanitaire, manque de profs dans l’Education Nationale, dégradation des conditions de travail des personnels de service. Démantèlement de L’office National des Forêts. A Sisteron les Sanofi sont en lutte contre les suppressions d’emploi dans la recherche, la dégradation des conditions de travail, pour les salaires… Les lycéens en fin de cortège n’étaient pas les derniers à hausser le ton. Ils étaient venus pour dire leur révolte devant l’avenir que leur prépare le monde de l’ultra libéralisme entre précarité généralisée, chômage et démantèlement des libertés sur fond de sécurité sanitaire.

Pas assez nombreux à Digne ce matin mais le pouvoir aurait tort de s’en réjouir. De toutes les générations réunies dans ce cortège s’élevait la conviction persistante que ce monde du profit est à bout de course, qu’il est temps de changer de logiciel!