En chiffres: un vaccin à l’accent belge

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Selon la Banque nationale, la production du vaccin Pfizer contre le Covid dans l’usine de Puurs devrait rapporter à la Belgique 0,25 % de son PIB, soit un bon milliard d’euros.

800

L’usine de Puurs est d’ailleurs passée de 3.000 à 3.800 salariés en 2021.

100 millions

Chaque mois, ce sont 100 millions de doses du vaccin qui quittent Puurs. Entre janvier et septembre 2021, notre pays a exporté l’équivalent de 16,6 milliards d’euros en vaccins.

6.234

Sans surprise, le secteur biopharmaceutique belge est en forme. En 2020, il comptait 40.464 emplois directs, soit 13 % de plus qu’en 2016, et 6.234 chercheurs (+ 40 % par rapport à 2016).

1 %

On reproche régulièrement au secteur pharmaceutique de ne payer que très peu d’impôts en Belgique. Le chiffre de 1 % revient souvent. C’est en grande partie dû à une niche fiscale appelée à favoriser l’innovation.

Le point final

Le Covid a lancé la course à qui produirait le premier vaccin censé nous offrir une vie normale. Et à ce petit jeu, Pfizer a décroché la timbale. On a souvent entendu “moi, je veux absolument le Pfizer”. Sans trop savoir comment, il a acquis, en tout cas chez nous, un haut niveau de confiance.

Est-ce dû au fait qu’il a été produit en Belgique?

Peut-être. En attendant, il a eu un impact indéniable sur l’économie belge. Pfizer avait privilégié Puurs en raison de sa spécialisation dans le conditionnement de médicaments injectables sous la forme de flacons ou d’ampoules.

C’est également à Puurs que Pfizer produit les ingrédients non actifs de son vaccin. Durant cette pandémie, la Belgique a donc encore renforcé son statut de place forte du développement, de la production et du commerce pharmaceutiques mondiaux. L’aéroport de Liège, notamment, est devenu le spécialiste mondial de cette logistique particulière. Mais ce statut a aussi été avantagé par quelques incitants fiscaux souvent dénoncés.