Convoi vers Bruxelles

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Des convois anti-passe continuent leur route vers Bruxelles

Après une halte à Paris samedi, des participants à l’autoproclamé « Convoi de la liberté », ont repris la route dimanche. Le mot d’ordre des organisateurs est de rallier Bruxelles où un grand rassemblement est prévu lundi.

Des participants du « convoi de la liberté » quittent Strasbourg, le 11 février. (PATRICK HERTZOG/AFP)

Par Les Echos

Publié le 13 févr. 2022 

Ils continuent leur route. Une partie des autoproclamés « convois de la liberté », qui avaient fait halte samedi autour de Paris , sont repartis dimanche matin en direction de Bruxelles, mais les forces de l’ordre restaient mobilisées pour éviter qu’ils bloquent la capitale. Tôt dimanche matin, il y avait une centaine de camping-cars dans le bois de Boulogne, 220 véhicules en Seine-et-Marne et 120 dans le Val-d’Oise, selon une source policière.

Le mot d’ordre des organisateurs des convois anti-passe est de prendre la route vers 10 h 00 pour rallier Bruxelles où un grand rassemblement est prévu lundi. Mais, selon une source policière, tous les participants ne devraient pas suivre ce mot d’ordre.

Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron, au passe vaccinal et de « gilets jaunes », ceux qui se font appeler « convois de la liberté » se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa .

Dispositif policier maintenu à Paris

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Une poignée d’irréductibles est cependant restée jusque tard dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier des Champs-Elysées et dans le bois de Boulogne, obligeant, selon la PP, les forces de l’ordre à intervenir pour « verbaliser et disperser » les derniers participants à cette manifestation interdite par le préfet de police, Didier Lallement.

Les forces de l’ordre ont procédé samedi à Paris à 97 interpellations et 513 verbalisations d’opposants aux mesures sanitaires participant aux convois anti-passe, selon un bilan global communiqué dimanche par la PP. Selon le parquet, à 6 h 00 du matin, 81 personnes étaient en garde à vue, dont Jérôme Rodrigues, un des visages du mouvement des « gilets jaunes », et soutien actif des convois anti-passe.

Interpellé près de l’Elysée, il a été placé en garde à vue pour « organisation de manifestation interdite et participation à un groupement formé en vue de commettre des violences », selon cette source.

Par ailleurs, le préfet de police de Paris a demandé dimanche une enquête administrative interne à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un policier frapper samedi un homme sur l’avenue des Champs-Elysées. Cette vidéo montre un membre des forces de l’ordre aller vers un homme et lui frapper à coups de matraque sur la tête, avant de partir. L’homme a une plaie à la tête.

Source AFP

Les Echos

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