Décès lors d’un contrôle de police : « La peine de mort pour un refus d’obtempérer

French leftist party La France Insoumise (LFI) member of parliament Jean-Luc Melenchon, former presidential candidate who finished third in the election's first round, gives a press conference focused on the "Union Populaire" left-wing alliance, at the Maison de la Chimie in Paris on April 20, 2022, ahead of the second tour of France's presidential election. - Melenchon on April 19, called for a left-wing alliance in parliamentary elections in June, often deemed the "third round" in France's electoral system, that would deny either incumbent president and centrist La Republique En Marche (LREM) party candiate for re-election Emmanuel Macron or far-right Rassemblement National (RN) party candidate Marine Le Pen a majority, and potentially set him up as prime minister. (Photo by bERTRAND GUAY / AFP)

Décès lors d’un contrôle de police : « La peine de mort pour un refus d’obtempérer », Mélenchon dénonce un « abus de pouvoir inacceptable »Jean-Luc Mélenchon AFP – BERTRAND GUAY

ladepeche.fr
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l’essentielTrois policiers ont tiré samedi 4 juin à Paris sur une voiture soupçonnée d’avoir foncé sur eux lors d’un contrôle. Le conducteur d’un véhicule a été grièvement blessé et la passagère est morte des suites de ses blessures par balle.

Les faits sont survenus samedi 4 juin. Le conducteur d’un véhicule a été grièvement blessé et sa passagère est morte des suites de ses blessures par balle. Trois policiers avaient ouvert le feu à Paris sur une voiture soupçonnée d’avoir foncé sur eux lors d’un contrôle étaient le lendemain en garde à vue. Jean-Luc Mélenchon, patron des Insoumis, a réagi en pointant du doigt le préfet, le ministre et un syndicat de police.

« Encore un abus de pouvoir inacceptable. La peine de mort pour un refus d’obtempérer. Le préfet approuve ? Le ministre félicite ? La honte c’est quand ? », a notamment tweeté samedi soir le chef de file de la France Insoumise, à une semaine du premier tour des élections législatives.

Les trois policiers, deux hommes et une femme, sont auditionnés depuis dimanche après-midi à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « violence avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ».

Ces faits surviennent un mois et demi après la mise en examen pour « homicide volontaire » d’un policier, soupçonné d’avoir tué dans la nuit du 24 au 25 avril avec une arme automatique le conducteur et le passager avant d’une voiture qui aurait forcé un contrôle sur le Pont-Neuf à Paris.

Martin P. avec AFP

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