PEUT-ON ETRE CONSEILLER MUNICIPAL QUAND ON TRAVAILLE ?

Nous reproduisons ci-dessous les textes que nous avons lus au début des réunions du conseil municipal et du conseil communautaire qui avaient lieu ce mardi, en pleine journée, à des heures qui ont empêché plus de la moitié de nos élu.es de participer.
Propos liminaires pour le Conseil municipal :
Monsieur le Maire
Force est de constater que beaucoup d’élus.es de la majorité comme de la minorité, sont absents ce matin, retenus par leurs obligations professionnelles .
Comment nous organiser et nous dégager de nos obligations quand nous sommes prévenus 5 jours avant et convoqués en milieu de journée.
Nous ressentons cela comme du dédain envers le sérieux que nous mettons dans notre fonction d’élus.es.
Tout est légal bien sûr, mais nous le vivons comme une volonté délibérée de créer des obstacles à remplir correctement notre fonction d’élus.es ; un fonctionnement différent est toujours possible.
Nous regrettons aussi le ton ironique, moqueur, dédaigneux voire grossier que vous adoptez trop souvent pour dénigrer nos interventions et propositions, comme vous l’avez fait par exemple au dernier conseil à l’encontre de Mme Chenevez.
Si les procès verbaux retranscrivaient à la lettre tous les propos tenus, vous éviteriez les petites phrases désobligeantes comme « on voit qu’ici c’est un espace de démocratie car on peut y dire tout et n’importe quoi. », les coupures de micro, les informations à minima…
Monsieur le Maire vous entretenez trop souvent le flou. Ainsi, concernant la maison d’urgence vous nous répétiez lors du vote de la délibération le 13 octobre qu’il n’y avait pas de projet, que l’ARS était partante mais dans la Provence du 19 novembre, vous annoncez que le projet est ficelé depuis 4 mois (donc depuis juillet) et l’ARS précise qu’elle n’y est pas associée. Deux discours différents et contradictoires. Pourtant, la santé, est un sujet très important, qui concerne tout le monde, qui aurait tout à gagner à être débattu. Las, le projet n’est pas encore né qu’il est déjà sujet à suspicion.
Une question de confiance se pose, pour ce moment démocratique : ce n’est pas pour nos petites personnes mais pour tous les habitants dont ceux que nous représentons qui gagneraient à de vrais débats. Car nous avons vu qu’il était possible de faire autrement lors du dernier Conseil municipal sur la modification du PLU, à travers l’intervention de M Luthringer et les échanges policés et fructueux qui ont suivi.
Aussi attendons-nous des gages de confiance au sein des conseils.
Les 7 élus municipaux de Forcalquier en Commun.
Propos liminaires pour le Conseil communautaire :
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les élus.es.
Je me dois d’ excuser l’absence de mes colistiers. Leurs obligations professionnelles ne leur ayant pas permis de se libérer dans le délai des 5 jours légaux.
Contrairement à ce qui a été dit ce matin en conseil municipal, il ne s’agit en rien d’un manque d’intérêt ou d’investissement.
Ces accusations sont ressenties comme une insulte au regard de l’assiduité dont nous faisons preuve, du sérieux avec lequel nous étudions les dossiers des délibérations, préparons nos interventions, participons avec une compétence reconnue dans les quelques commissions où nous sommes intégrées (photovoltaïque, eau, CCAS, peut-être bientôt mobilités), dans le respect des assemblées démocratiques et citoyennes dont nous sommes des élus.es.légitimes.

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