Le café des libertés bien défendu en droit

Daniel Adam juriste écrit:

Le vendredi, à midi, au cours d’un partage de repas, à six, avec deux membres du Café des Libertés, c’est uniquement moi qui ait demandé l’occultation des caméras de surveillance dans le cas où la gendarmerie territoriale serait présente. Ceci afin de ne pas confondre sécurité et maintien de l’ordre établi et afin de « manifester » notre opposition au fichage et à la surveillance continue des citoyennes et des citoyens de ce pays.

Concernant l’intervention brutale de l’OPJ à la suite de cette occultation, le temps d’un débat, elle était totalement déplacée. C’est un manquement grave à Article R. 434-10 du Code de déontologie de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale. Cet article traite du discernement qui dispose (et donc ordonne) que le gendarme fait, dans l’exercice de ses fonctions, preuve de discernement. Que voulait « bouffer » et « provoquer »cet OPJ ?

La liberté fondamentale de manifester est inscrite dans le droit français depuis 1935.

Au cours de ce même repas, il a été décidé, entre autres :

– que les « territoriaux » (gendarmes ou policiers) ne devaient pas d’être assimilés à des « Robocop » et qu’ils méritaient notre confiance.

(https://lesgiletsjaunesdeforcalquier.fr/2023/04/la-violence-commanditee-par-letat-sexerce-au-nom-de-la-loi/),

– que la liberté ne se divise pas et qu’il fallait « ouvrir » le micro du « Café des Libertés » à toutes et tous, y compris à celles et ceux qui qualifient ses membres de fascistes. Et ceci, même s’il faut en attendre aucune réciprocité.

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