L’imposture de Marine Le Pen, candidate des classes populaires, il faut en finir!

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A l’attention de ceux qui présent(ai)ent Marine Le Pen comme la candidate « des classes populaires », et considéraient que le vote Le Pen au second tour des présidentielles aurait permis d’en finir avec la politique de Macron.
Je les invite à examiner ce que font ses amis qui sont au pouvoir en Hongrie (Orban) et en Italie (Meloni).
Ils font tous du Macron, en bien pire!
– Une même politique « sociale » qui consiste à maintenir des salaires bas (MLP est opposée à l’augmentation du SMIC en France) et à prétendre augmenter le pouvoir d’achat par la baisse des impôts et des cotisations sociales (ce qui revient à assécher la sécurité sociale et la retraite par répartition en les privant de recettes, tout cela au profit des assurances privées et des fonds de pension)
– Une même politique de baisse de la dépense publique par étranglement des services publics, qui s’accompagne à la fois d’une baisse de la fiscalité des plus riches et des entreprises au motif de la « compétitivité », et d’un recours massif aux aides publiques de l’Etat (160 milliards d’aides publiques par an en France sans contrôle ni contrepartie)
– Une même politique systématique d’augmentation du temps de travail (par allongement de l’âge légal de départ en retraite, par recours aux heures sup défiscalisées, par augmentation de la durée du travail en semaine, voir Orban)
– Une même politique de stigmatisation et de culpabilisation des chômeurs, qui restreint le montant et la durée de leurs allocations, qui les désigne comme des fraudeurs et menace les allocataires du RSA (600 euros par mois) de le perdre s’ils ne travaillent pas 15 à 20 heures par semaine. Giorgia Meloni choisit le 1er mai pour réformer le marché du travail et supprimer « le revenu de citoyenneté », l’équivalent en Italie du RSA.
– Une même politique répressive, liberticide et sécuritaire. Marine Le Pen juge nécessaire par exemple de recourir à l’armée en cas de grève des éboueurs. Quant à Jordan Bardella, le jeune technocrate dirigeant du RN, il déclarait récemment: « L’État de droit est devenu celui des délinquants et des criminels. L’échelle des peines s’est effondrée dans notre pays depuis la suppression de la peine de mort dans notre droit ». De telles déclarations indiquent clairement l’idée que ces gens-là se font de l’Etat…. Du Darmanin, en pire.
Un Etat sécuritaire comme celui de leur ami Orban en Hongrie: doux avec les puissants et les riches, dur et violent avec les faibles (traités d’assistés).

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