Et pendant ce temps-là en Grèce

Le camp de réfugiés de la ville de Lavrio, en Grèce, vient d’être évacué violemment, tôt ce matin, par la police grecque.
Les exilés présents ont été envoyés au camp d’Etat de Malakasa, sans ménagements
Ce camp a une histoire singulière. En effet il existait depuis 1949 et rassemblait la communauté Kurde, autour du projet démocratique du Rojava.
Il s’agissait d’un camp résolument politique, mettant en pratique un modèle d’organisation basé sur l’autogestion.
Les kurdes on le rappelle sont depuis des décennies réprimés, harcelés, menacés par les Etats, la Turquie d’Erdogan en tête, qui n’a de cesse d’essayer, en vain, d’anéantir leur culture et leur existence même.
C’est une lourde perte pour la communauté Kurde de Grèce, mais aussi un aveu de durcissement de la part du premier ministre récemment réélu, et très à droite, Mitsotakis.
Et au passage, pour le plus grand plaisir du dictateur Erdogan, qui voit ainsi une de ses exigences satisfaites : la destruction d’un camp prétendument « terroriste ».
Forcément, la mise en pratique d’un modèle de société, tel que celui du Rojava, fondé sur des principes égalitaires dérange les Etats qui ferment les yeux sur ces magouilles indignes.
Peut être une image de texte qui dit ’ET PENDANT CE TEMPS LÀ, EN GRÈCE ÉVACUATION BRUTALE D'UN CAMP HISTORIQUE DE RÉFUGIÉS KURDES PAR LA POLICE’
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