Nuit de terreur et de mort à Athènes. 250 ultras néo nazis croates, supporters du Dinamo Zagreb sont venus à Athènes pour le 3e tour de qualification de la Ligues des Champions contre le club athénien de l’AEK. Mais bien plus que pour le match, ces fascistes ont surtout fait 14h de route pour terroriser et tuer.
Le résultat : un jeune homme grec de 29 ans est poignardé à mort.
Il s’appelait Michaelis Katsouris.
D’après les premières infos sur place, les supporters du Dinamo, qui s’étaient déjà « illustrés » l’an passé en défilant dans les rues de Milan, en faisant le salut nazi, auraient été aidé par des supporters grecs du Panathinaikos (rival de l’AEK et l’un des clubs grecs les plus infiltrés par l’extrême droite)
La police interviendra tardivement et comme toujours, n’aura fait qu’aggraver la situation en noyant des passants sous les gaz. Pourtant, les supporters du Dinamo n’avaient pas caché leurs intentions et il était assez prévisible d’imaginer le pire.
Le fascisme est un fléau pour toute l’Europe, et le football est l’un de ses terrains de « jeux » et d’expansion. Les autorités (du foot et politiques) jouent avec le feu et permettent des meurtres comme celui-ci en n’agissant pas.
Car clairement, il ne s’agit pas d’un petit groupe de supporters et d’un épiphénomène. Les ultras du Dinamo ne se cachent pas pour faire des saluts Nazis. Pire, pendant des années, le club a été dirigé par Zdravko Mamić, un homme d’affaire connu pour avoir lui aussi fait des saluts nazis ou de nombreuses déclarations homophobes.
Mais encore une fois, le pouvoir et les autorités vont placer les supporters de l’AEK et du Dinamo sur le même « plan », et parler de rivalités entre supporters. C’est nier le caractère raciste (et même nazi) de ce meurtre, et c’est, une nouvelle fois, placer l’antifascisme sur le même plan que le fascisme. Les seuls qui ont intérêt à faire cela sont justement les fascistes eux mêmes.
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