800 000 c’est le chiffre donné par les organisateurs, la presse donne des chiffres inférieurs, mais ils étaient quand même beaucoup ce 11 septembre à Barcelone pour la Diada, la fête nationale catalane, et pour relancer le processus indépendantiste dans le cadre des négociations actuelles avec la gauche espagnole qui a besoin des députés indépendantistes catalans pour constituer leur gouvernement. Aussi demandent-ils l’amnistie pour tous les prisonniers politiques catalans mais aussi la possibilité d’organiser un nouveau référendum pour obtenir l’indépendance.
En même temps, si la gauche espagnole est la seule à même à pouvoir former un gouvernement au vu du résultant des dernières élections ( si les indépendantistes catalans l’acceptent), il y a eu pus que dans le reste de l’Espagne, une forte poussée électorale à gauche en Catalogne au détriment… des indépendantistes catalans.
C’est-à-dire que la poussée indépendantiste semble reculer au profit d’une poussée sociale au même moment où les indépendantistes sont en mesure plus que jamais de peser sur le gouvernement espagnol.
Cette poussée sociale s’est illustrée quelques jours avant la Diada du 11 septembre, par une grève des enseignants pour la rentrée scolaire le 6 septembre comme première étape d’une mobilisation plus large pour exiger tout ce qu’ils avaient perdu depuis des années en matière de salaires ou de conditions de travail, qui visait tout autant le gouvernement catalan que les autorités espagnoles..
C’est pourquoi, le 11 septembre, on voyait beaucoup de pancartes « Démission » dont on ne savait pas trop si elles visaient le gouvernement espagnol ou le gouvernement catalan.
Quoi qu’il en soit, après des années de reflux après le coup de force du gouvernement espagnol contre le référendum catalan de 2017, les catalans reprennent la rue et sur un terrain plus social que jamais.
En même temps, si la gauche espagnole est la seule à même à pouvoir former un gouvernement au vu du résultant des dernières élections ( si les indépendantistes catalans l’acceptent), il y a eu pus que dans le reste de l’Espagne, une forte poussée électorale à gauche en Catalogne au détriment… des indépendantistes catalans.
C’est-à-dire que la poussée indépendantiste semble reculer au profit d’une poussée sociale au même moment où les indépendantistes sont en mesure plus que jamais de peser sur le gouvernement espagnol.
Cette poussée sociale s’est illustrée quelques jours avant la Diada du 11 septembre, par une grève des enseignants pour la rentrée scolaire le 6 septembre comme première étape d’une mobilisation plus large pour exiger tout ce qu’ils avaient perdu depuis des années en matière de salaires ou de conditions de travail, qui visait tout autant le gouvernement catalan que les autorités espagnoles..
C’est pourquoi, le 11 septembre, on voyait beaucoup de pancartes « Démission » dont on ne savait pas trop si elles visaient le gouvernement espagnol ou le gouvernement catalan.
Quoi qu’il en soit, après des années de reflux après le coup de force du gouvernement espagnol contre le référendum catalan de 2017, les catalans reprennent la rue et sur un terrain plus social que jamais.
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