NO-JO

Le 11 janv. 2024 à 08:58, svtmanosque < svtmanosque@protonmail.com> a écrit :

Bonjour à tous.te.s,
Une très belle année, pleine de vigueur et de beaux projets !
Le comité local des soulèvements manosque a été contacté par le collectif NO-JO pour organiser des évènements précédant la venue de la flamme olympique en mai (passage le 11 mai à Manosque). Je vous laisse lire le CR ci-dessous, mûrir des idées et venir les partager au 93 rue des Cades le samedi 24 février dès 16h ? Pour celles et ceux qui viennent de loin, possibilité de dormir sur place ou de garer un camion (vue très sympa depuis la chapelle de Toutes Aures). Ce sera l’occasion de se rencontrer depuis le printemps ou l’automne dernier pour entamer cette 7ème saison des Soulèvements et d’y apporter sa flamme (sobrement olympique bien sûr). Si vous voulez creuser le sujet, vous pouvez consulter les sites de no-jo, résilience montagne ou mountainwilderness. Merci de confirmer au mois de février votre présence au 06 16 34 60 12.
D’ici là, portez vous bien !
Cécile


OLYMPIQUE ET PIQUE ET COLERE GRONDE

Suite au choix de la France comme seule candidate pour les JO de 2030, différentes actions
ont été initiées par le collectif NO JO accompagné d’autres organisations (saccage 2024, XR,
SLT locaux etc.). La dernière action décentralisée dans les Alpes du Nord et du Sud avec un
relais sur Paris a été effectuée le 6 janvier.
L’imminence du choix définitif de la France comme pays hôte et la conclusion du contrat
avec le CIO entraineront les impacts sociétaux, économiques et écologiques déjà maintes
fois dénoncés tels que l’artificialisation des sols, la bétonnisation, la consommation massive
d’eau pour les canons à neige et les retenues collinaires subséquentes, la hausse des prix de
l’immobilier et la précarisation des habitants, les cumuls massifs de CO2 émis et la
problématique des transports et le creusement de la dette publique.
Ces impacts massifs sont en lien direct avec tant d’autres projets inutiles comme les méga
bassines, les usines agrivoltaïques ou les réseaux routiers comme l’A69.
Si des lois d’exception doivent être adoptées en urgence, celles-ci devraient être prises pour
faire face à la catastrophe écologique et climatique actuelle et non pour inscrire dans la loi
française les contraintes et obligations imposées par le CIO.
L’urgence est à l’action climatique, au financement des transitions sociétales pour faire face
à la catastrophe en cours et non à inscrire dans la loi et dans le marbre un modèle olympique
socio économico écocidaire.
Face à ce constat, différentes actions permettant une montée en puissance peuvent être
envisagées, s’appuyant sur le fort maillage de NO JO sur l’ensemble du territoire et sur les
différents partenaires mobilisables pour ce type d’action :

Au niveau du dialogue ciblé entre le CIO et les représentants de la candidature française
Prévues à partir du 9 janvier 2024 au Grand Bornand, les visites des futurs sites olympiques
par le CIO peuvent être autant d’occasions d’actions de notre part :
• Manifestations avec banderoles pour indiquer notre opposition et rappeler au CIO
ses engagements en faveur des consultations préalables des populations concernées
par les JO
• Distribution de tracts/réunions d’information – débat en amont ou en aval dans les
territoires concernés

Au niveau des représentants de la candidature : R. Muselier, L. Wauquiez et C. Estrosi
En s’appuyant sur leurs calendriers de déplacement respectifs, des actions de ‘marquage à la
culotte’ dans l’idée de rappeler que leurs décisions nous engagent et qu’elles les oblige à
notre égard :
• Manifestations avec banderoles pour indiquer notre opposition et rappeler l’absence
de consultations préalables des populations concernées par les JO
• Distribution de tracts en marge de ces manifestations
Ce genre d’actions ponctuelles ne nécessitant que peu de personnes à chaque fois si on
table sur l’impact de la multiplication des actions.
Au niveau du convoi de la flamme olympique
i. Le concept
A l’origine, il s’agissait d’organiser un convoi à vélo festif, inclusif et populaire en utilisant la
médiatisation du parcours de la flamme olympique dans le 1⁄4 sud-est de la France. Ce convoi
devait le précéder d’une semaine avec un départ de Marseille le 1er mai pour une arrivée à
Montgenèvre le 10 mai après avoir croisé autre villes-étapes du parcours, Manosque.
Rapidement le projet a été revu en raison des conditions d’organisation du parcours de la
flamme (parcours erratique, avec des arrêts trop brefs dans les villes choisies-cf annexe 1))
Finalement, nous proposons, non plus un convoi de Marseille à Montgenèvre mais des
évènements sur plusieurs jours à partir ou à proximité de villes importantes accueillant la
flamme, facilitant l’organisation et la logistique, mais en gardant le même objectif.
Ces évènements sont pensés de façon à être indépendants les uns des autres et à constituer
un modèle type de 2 ou 3 jours, facilement réplicable sur l’ensemble du territoire en gardant
le côté festif, inclusif et populaire et en s’appuyant sur les réseaux locaux de partenaires et
aussi sur d’autres organisations ou collectifs déjà existant sur les thématiques économiques,
sociales et environnementales liées aux JO :
Chaque évènement est conçu pour aller à la rencontre des populations locales pour les
informer des conséquences sur leur territoire si la France obtient les JOP d’hiver 2030.
Avec pour but de générer une prise de conscience et un soutien aux futures actions
d’opposition aux JO 2030. Un objectif intermédiaire est également de réclamer et imposer
une consultation de la population, un débat public et un référendum populaire,
conformément à la revendication du collectif NO JO 2030 et aux préconisations du CIO.

Pour chaque évènement seront proposés :

  1. Une première soirée d’informations/débats sur les JO avec un volet festif/artistique
    animé par des associations locales (groupe de musique, théâtre, danse, chorale,
    cirque…). Cette soirée pourra prendre diverses formes (ciné-débat, intervention
    d’experts…) en lien avec les problématiques liées aux JOP (transport dans le 05,
    financement des JOP, l’industrie pharmaceutique et les enjeux de pollution, les
    enjeux climatiques en moyenne et haute montagne, la question du logement et la
    gentrification des villes hôte…)
  2. Une journée d’action à base de :
    a. Parcours à vélo en étoile à partir du lieu d’accueil/ et ou convoi notamment
    vers les grosses agglomérations pour aller à la rencontre des habitants avec
    distribution de tract, rencontres improvisées et/ou organisées, et un plateau
    dédié pour assurer le coté festif de ces convois
    b. L’organisation de Jeux Olympiques populaires avec le soutien de professeurs
    EPS et d’étudiants en STAPS, et animateurs de quartiers populaires avec des
    disciplines olympiques et aussi des activités sportives plus ludiques, épreuves
    sans vainqueur mais où le plaisir, l’entraide et la collaboration seront mis en
    avant
  3. Une 2
    nde soirée débat concernant des luttes locales coanimées par les collectifs qui
    mènent ces combats(agrivoltaïsme et la lutte de Cruis, lutte de la Roche de Rame,
    éco-lieu de Sigoyer…)
  4. Des repas du soir (les olympiques-niques) seront assurés par une cantine en lien avec
    des populations ou associations locales qui souhaiteraient partager leurs traditions
    culinaires et en lien avec les paysans et paysannes (Confédération paysanne, AMAP
    locales…)
    Le nom de cette action, le convoi de la flemme, n’est pas définitif en raison d’une possible
    couverture médiatique caricaturale.
    ii. Les étapes choisies
    Les étapes sont localisées en suivant le cours de la Durance, avec comme fil rouge la
    thématique de l’eau, favorisant également la liaison des différentes étapes via le TER.
    Les dates retenues correspondent aux différents ponts du mois de mai, permettant ainsi au
    plus grand nombre de participer. Les luttes locales et partenaires restent encore à l’état
    d’ébauche.
  5. Marseille est la ville d’arrivée le 8 mai de la flamme en provenance de Grèce. Les
    dates choisies pour l’évènement seraient du 31 avril au soir au 2 mai.
    ➢ Luttes locales identifiées : boues rouges dans le parc naturel des calanques,
    ferme urbaine de Capri dans les quartiers nord de Marseille
    ➢ Partenaires possibles : association de protestation contre les JO 2024 à
    Marseille et notamment sur les enjeux de privatisation des plages à l’occasion

des épreuves de voile. Un convoi rallierait la plage du Prado pour des jeux
populaires (initiation au ski sur sable, ateliers de breakdance etc.)
2. Manosque du 3 au soir au 5 mai (Arrivée de la flamme le 11 mai)
➢ Luttes locales identifiées : Projet agrivoltaïque à Cruis
➢ Partenaires possibles : Elzéard
3. Sisteron du 7 au soir au 9 mai
➢ Thématique identifiée : L’industrie pharmaceutique (Sanofi est partenaire des
JOP 2024 et partenaire potentiel des JO 2030)

  1. Gap du 10 au soir au 12 mai
    ➢ Luttes locales identifiées :
    ➢ Convoi jusqu’au Parc de la Pépinière pour des jeux populaires
  2. La Roche de Rame du 17 soir au 20 mai
    ➢ Partenaires identifiés : les Escartons autrement, les Croquignards…
    ➢ Possibilité de convoi pour rallier Montgenèvre, site olympique 2030 au départ
    de Briançon (convoi de la Roche de Rame à l’Argentière la Bessée, train
    jusqu’à Briançon puis convoi jusqu’à Montgenèvre)

Les étapes indiquées dans la proposition ci-dessus sont à affiner suivant l’identification des
communes et des terrains volontaires pour nous accueillir.
Les partenaires
Les partenaires sont constitués : (liste à affiner et compléter)
1. Des acteurs locaux des villes étapes (élus, associations de quartier, associations
culturelles locales, étudiants STAPS etc.)
2. Des acteurs territoriaux et nationaux en lien avec les thématiques portées par le
convoi de la Flemme Olympique (No JO, SLT, Confédération paysanne, réseau des
AMAP, Terres de Lien, XR, DR, Alternatiba, les Amis de la Conf, les Amis de la Terre,
Greenpeace, Longo Maï, Groupement National de Surveillance des Arbres, L’eau
Pour Tous, France Nature Environnement, SAPN, migrants etc.)
3. Des porteur.ses de luttes locales et associées (CCAPAS, Elzéard, L’Etoile Ferroviaire,
Les Escartons Autrement, les Croquignards, La Clusaz, TAV, Cédric Heyroux etc.)
4. Des experts (GIEC, Scientifiques en Rébellion, Hydromondes etc.)
5. Des troupes artistiques professionnelles ou amateures reconnues (T’es Rien Sans la
Terre etc.)
6. Des associations pouvant mettre à disposition des vélos et aider à la maintenance et
réparation de ceux-ci tout au long du parcours
7. Des associations et collectifs pouvant aider sur les aspects logistiques (cantines,
Mutmat, Internationale Logistique Mobile etc.)
8. Des médias locaux et nationaux (Radio Zinzine, Reporterre, Blast, KTB radio, France
Inter, Vert le média etc.)

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