Depuis plusieurs jours des négociations en forme de poker menteurs étaient sabotés tantôt par Netanyahou, tantôt par le Hamas, pour aboutir à une trêve et donc un cessez-le-feu, et éviter, selon les dires étatsuniens, une « catastrophe humanitaire » à Rafah, partie Sud du territoire gazaoui.
Cette après-midi, l’armée israélienne a provoqué délibérément la panique dans la population de Rafah, pour engager l’expulsion d’au moins 150 000 personnes : nouvelle Nakba, « épuration ethnique », risque génocidaire, crime de guerre, crime contre l’humanité.
C’est le moment de se mobiliser en urgence, non pas sur les mots-d’ordre du dit « mouvement propalestinien mondial » (« Génocide ! From the river to the sea … ») qui font obstacle à une lutte efficace pour contraindre notamment Washington à lâcher Netanyahou, pour sauver les Gazaouis, mais sur les mots d’ordre des milliers de manifestants qui, la nuit dernière, ont affronté la police à Tel-Aviv et dans d’autres villes israéliennes :
– stop à l’expulsion des habitants et des réfugiés de Rafah !
-NON à l’offensive criminelle !
– stop à toute livraison d’arme pour effectuer ce crime !
– cessez-le-feu immédiat !
– libération des otages !
– dehors Netanyahou !
– retrait des colons de Cisjordanie !
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