Gouvernement Barnier dossier
Le Premier ministre a été reçu à l’Elysée ce jeudi soir pour proposer «un gouvernement […] prêt à agir au service des Français». Son annonce officielle doit intervenir «avant dimanche».
La réunion de la dernière chance a semble-t-il été fructueuse. Deux semaines après sa nomination à Matignon, le gouvernement de Michel Barnier est constitué. Le Premier ministre le propose ce jeudi soir à Emmanuel Macron, d’après un communiqué de Matignon, qui parle d’«un gouvernement […] prêt à agir au service des Français». Le Premier ministre envisage un gouvernement de 38 ministres, dont 16 de plein exercice, a rapporté Gabriel Attal aux députés macronistes, après son entrevue à Matignon.
A la recherche d’un difficile équilibre, Michel Barnier nommerait parmi les ministres de plein exercice sept macronistes, trois issus des Républicains, deux Modem, un Horizons ou encore un UDI, a précisé Gabriel Attal. Des sources évoquent aussi un ministre «divers gauche». Le chef des Républicains, Laurent Wauquiez, qui s’est vu proposer Bercy, n’en sera pas, a-t-il annoncé aux députés LR en listant ceux de son camp qui seront proposés par Michel Barnier : Bruno Retailleau à l’Intérieur, Patrick Hetzel à l’Enseignement supérieur, Annie Genevard à l’Agriculture, Othman Nasrou à la Laïcité, Jean-Louis Thieriot aux Anciens combattants, Laurence Garnier à la Famille, Sophie Primas au Commerce extérieur et François-Noël Buffet à l’Outre-mer. Le Premier ministre va également proposer le nom de Jean-Noël Barrot pour les Affaires étrangères et la reconduction de Sébastien Lecornu aux Armées.
Gouvernement : Barnier et Macron pour un oui aux 38 noms
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Jeudi soir, à l’issue de l’entrevue entre Michel Barnier et Emmanuel Macron, Matignon a fait savoir que l’échange entre Barnier et Macron a été «constructif» et que le nouveau gouvernement, «qui respecte les équilibres», sera officialisé «avant dimanche».
Lors de la réunion décisive avec ses partenaires de la droite et du centre, Michel Barnier a affirmé qu’il entendait «améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l’école et la santé, garantir la sécurité, maîtriser l’immigration et faire progresser l’intégration, encourager [les] entreprises et [les] agriculteurs et conforter l’attractivité économique de la France, maîtriser [les] finances publiques et réduire la dette écologique», selon le communiqué de Matignon.
La droite et le centre «prêts à soutenir l’action» du gouvernement
Le chef du gouvernement estime que les partis et les groupes politiques de la droite et du centre sont «prêts à soutenir l’action» de son futur gouvernement, alors que des dissensions étaient apparues ces derniers jours sur la fiscalité ou les postes ministériels. Il a en outre «insisté» lors de cette réunion, «sur le dialogue permanent qu’il souhaite instaurer avec l’ensemble des parlementaires, des élus locaux et des forces vives du pays».
Concernant un éventuel changement de doctrine sur la politique fiscale, le Premier ministre a affirmé ce jeudi qu’il n’envisageait pas de «hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent», selon Gabriel Attal, qui a qualifié cet engagement de «vital pour nous». Les députés macronistes ont prévenu à plusieurs reprises ces derniers jours qu’ils ne participeraient pas à un gouvernement prévoyant des hausses d’impôts malgré le dérapage de la dette et des déficits.
Gabriel Attal a aussi annoncé à son groupe parlementaire que Michel Barnier tiendra son discours de politique générale à l’Assemblée nationale le mardi 1er octobre.
Mis à jour à 19h30 : avec l’absence de Laurent Wauquiez.
Mis à jour à 20h10 : avec les noms de Jean-Noël Barrot et de Sébastien Lecornu.
Mis à jour à 20h17 : avec les noms des ministres LR.
Mis à jour à 21h34 : avec la réaction de Matignon à l’issue de la rencontre entre Barnier et Macron.
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