Afin que l’acte 18 marque une nouvelle phase dans la mobilisation, des figures des Gilets jaunes comme Eric Drouet, Maxime Nicolle et Priscilla Ludosky ont fait des appels plus déterminés que jamais. Sur les Champs-Elysées, des violences ont éclaté.
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Selon notre reporter sur place, le feu a été mis au Fouquet’s, alors que le restaurant avait été saccagé quelques heures plus tôt.
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Au micro de RT France, Jerôme Rodrigues s’est félicité de la participation.
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Le Premier ministre Edouard Philippe accompagné du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner se rendent dans le quartier des Champs-Elysées.
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Bernard-Henri Levy, volontiers acerbe envers les Gilets jaunes, s’est fendu d’un nouveau tweet : «Arrêtons avec ce mythe de « certains » Gilet Jaunes « infiltrés » par des méchants « casseurs ». Ce mouvement des Gilets jaunes est, depuis le premier jour, un mouvement factieux, haineux et anti républicain.»
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A 14H, 14 500 personnes, dont 10 000 à Paris, manifestaient à travers toute la France selon le ministère de l’Intérieur.
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«L’ultra violence et la haine de la France s’expriment de nouveau dans nos rues. Ni excuse, ni faiblesse pour ces casseurs qui saccagent Paris et salissent le Grand Débat. Total soutien à nos commerçants et aux Parisiens qui n’en peuvent plus. Le gouvernement sera à leurs côtés», a écrit sur Twitter, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
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Les Street Medics prennent en charge un gendarme blessé sur l’avenue des Champs-Elysées.
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La préfecture de police de Paris rapporte dans un nouveau bilan que 94 personnes ont été interpellées en début d’après-midi.
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Les pillages se poursuivent sur l’avenue des Champs-Elysées. La bijouterie Swarovski a été vandalisée.
La boutique de vêtements Celio a également été la cible des casseurs.
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La situation demeure tendue sur l’avenue des Champs-Elysées. Comme le rapporte notre reporter, des manifestants dépavent la place de l’Etoile.
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Un drapeau de l’Union européenne barré d’une ligne rouge est brandi par un manifestant sur la place de l’Etoile.
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Un autre kiosque à journaux, situé devant l’enseigne Louis Vuitton, est à son tour en flammes.
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Selon la préfecture de police de Paris, 82 personnes ont été interpellées à la mi-journée.
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Selon l’AFP qui cite des pompiers, 11 personnes ont été blessées légèrement lors de l’incendie d’un immeuble à Paris, avenue Franklin Roosevelt. «Deux personnes ont été sauvées des flammes. Une femme et son bébé étaient coincés au deuxième étage», ont-ils rapporté.
Le feu est parti d’une banque, au rez-de-chaussée. Le quartier a été bouclé et l’incendie maîtrisé peu avant 14h, a constaté un journaliste de l’AFP.
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La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé l’activation d’une «cellule de crise» à la suite des violences observées sur les Champs-Elysées ce 16 mars.
Elle a également fermement condamné les «exactions» commises à Paris, appelant au «calme et à la responsabilité de chacun».
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Dans une courte vidéo diffusée sur Twitter par un journaliste indépendant, on peut voir un membre des forces de l’ordre en venir aux mains avec des manifestants sur l’avenue des Champs-Elysées. Les images ne permettent pas de déterminer le contexte dans lequel cette scène s’est déroulée.
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Selon nos reporters sur place, les heurts se poursuivent sur l’avenue des Champs-Elysées.
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Notre reporter Lucas Léger est sur l’avenue des Champs-Elysées où d’importants dégâts matériels sont à déplorer.
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«Les Pompiers de Paris et nos forces de l’ordre viennent de procéder à l’évacuation de tous les habitants d’un immeuble, délibérément incendié. Le feu est maîtrisé», a annoncé sur Twitter Christophe Castaner. Le ministre de l’Intérieur a qualifié les auteurs de cet acte d’«assassins». Sur la photo qu’il a publiée, il s’agirait de la banque Tarneaud.
Présent sur place, notre reporter a pu constater la fin de l’incendie.
Jonathan Moadab@Moadab_RTfr
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La banque Tarneaud, située avenue Franklin Roosevelt, est également la proie des flammes.
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Un kiosque à journaux est en flammes sur les Champs-Elysées.
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Selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, entre 7 et 8 000 personnes manifestaient à la mi-journée à Paris à l’occasion de l’acte 18 de la mobilisation des Gilets jaunes. Le patron de la place Beauvau a en outre dénoncé «1 500 ultra-violents qui sont venus pour casser, pour en découdre, pour attaquer».
Selon la préfecture de police de Paris, 44 personnes avaient été interpellées à la mi-journée.
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«Ceux qui cherchent l’affrontement avec la police, ne portent pas de gilets jaunes», affirme sur RT France Sergio Coronado, ancien député EELV et candidat aux européennes.
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Des casseurs ont pillé des boutiques sur les Champs-Elysées. Sur la célèbre avenue de la capitale où ont convergé des milliers de Gilets jaunes, plusieurs barricades étaient en feu autour de midi. Comme en témoigne le journaliste de Brut, Remy Busine, la célèbre brasserie Le Fouquet’s, qui est inscrite à l’inventaire des monuments historiques et fréquentée par de nombreuses personnalités, a également été vandalisée par des manifestants.
Sur les lieux, notre reporter, a pu constater l’étendue des dégâts.
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Selon un journaliste de l’AFP, des casseurs ont pillé des boutiques sur les Champs-Elysées où l’acte 18 de la mobilisation des Gilets jaunes se caractérise par un regain de violence.
Sur la place de l’Etoile, des manifestants, pour beaucoup vêtus de noir, capuche sur la tête, ont lancé des pavés sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.
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Alors que les premiers heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, la police a procédé à de multiples tirs de gaz lacrymogènes, comme en témoigne le Facebook live de notre reporter, sur place.
Les forces de l’ordre ont également fait usage d’un canon à eau.
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Au pied de l’Arc de Triomphe, des flammes ont été aperçues sur un camion de la gendarmerie. Des pavés arrachés sont dispersés sur la place de l’Etoile.
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«Ma consigne à la préfecture de police : répondre avec la plus grande fermeté à ces attaques inadmissibles» a écrit le ministre de l’Intérieur, commentant sur les réseaux sociaux les échauffourées en cours à Paris : «Aucun doute permis : ils appellent à la violence et sont là pour semer le chaos à Paris. Des professionnels de la casse et du désordre équipés et masqués ont infiltré les cortèges.» a-t-il tweeté.
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Le cameraman de l’agence Ruptly a été touché par un tir de projectile au niveau de la cheville. Il a été pris en charge par des street medic près de la place de l’Etoile avant d’arrêter son live.
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La tension est à son comble autour de l’Arc de Triomphe. Sur une place de l’Etoile assombrie par le gaz lacrymogène, des manifestants cagoulés sont aperçus en train d’extraire des pavés.
Certains d’entre eux s’en servent ainsi pour viser les forces de l’ordre.
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Selon la préfecture de police de Paris, les forces de l’ordre ont procédé à 31 interpellations. Les affrontements semblent pour l’heure se concentrer autour de la place de l’Etoile.
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La Gendarmerie nationale appelle les Gilets jaunes à se «dissocier» des casseurs, annonçant qu’elle avait détecté la présence dans la capitale d’«individus radicaux, violents, équipés et masqués [qui] tentent de déclencher des incidents en marge des cortèges».
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La place de l’Etoile, à Paris a été recouverte par une pluie de gaz lacrymogènes, alors que de nombreux affrontements sont en cours entre manifestants et forces de l’ordre dans les avenues alentour.
Pluie de gaz lacrymogène, place de l’Etoile -
Des camions de la gendarmerie ont été attaqués sur les Champs-Elysées par des casseurs encagoulés. Une vidéo montre notamment un individu tenter de sortir un gendarme de son véhicule, en vain.
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Une première barricade en feu, fabriquée à l’aide de matériel urbain, a été aperçue aux abords de l’Arc de Triomphe, à Paris.
Une autre barricade a été photographiée, avenue de la Grande armée.
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La tension est montée d’un cran alors que les forces de l’ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes dans la rue du Faubourg Saint-Honoré.
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Des détonations retentissent aux abords de l’Arc de Triomphe, alors que plusieurs centaines de Gilets jaunes venus des Champs-Elysées arrivent sur la place de l’Etoile.
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«Emmanuel Macron on vient te chercher chez toi» entonnent des Gilets jaunes présents sur le parvis de la gare Saint-Lazare, dans le VIIIe arrondissement de la capitale.
Postée quelques minutes plus tard, une autre vidéo montre que ces manifestants semblent se diriger vers les Champs-Elysées.
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Des images publiées par l’agence Line Press sur Twitter montrent qu’un important dispositif de gendarmerie a d’ores et déjà contenu des manifestants sur les Champs-Elysées.
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Plusieurs centaines de Gilets jaunes sont actuellement rassemblés sur les Champs-Elysées. Face à eux, le dispositif des forces de l’ordre est opérationnel. «Canon à eau avancé mais pas utilisé», précise le journaliste Clément Lanot.
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La RATP a dressé une liste des stations parisiennes de transports en commun fermées pour la journée, précisant par ailleurs quelles lignes de bus seraient impactées.
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En amont du 18e acte de la mobilisation des Gilets jaunes, la Préfecture de police a publié un communiqué de presse annonçant un périmètre d’interdiction des rassemblements et manifestations, ainsi que les restrictions imposées à la circulation pour la journée dans la capitale.
«Tous à Paris pour l’acte 18» : tel est le mot d’ordre lancé par des Gilets jaunes pour la mobilisation de ce 16 mars qu’ils veulent décisive. Des figures du mouvement comme Eric Drouet, Maxime Nicolle et Priscilla Ludosky ont fait des appels plus déterminés que jamais. «J’espère que ce sera un jour unique en France», a fait savoir Eric Drouet dans une vidéo sur YouTube, diffusée le 15 mars. Il a en outre annoncé qu’après cette journée, il ne manifestera plus et passera à de «vraies actions», évoquant l’idée de «blocages».
«Nous lançons un ultimatum au président Macron et au gouvernement, nous voulons que nos revendications soient respectées, nous appelons toute la France à monter sur Paris», détaille la page Facebook de l’événement «Acte 18 – Ultimatum – La France entière à Paris». «On a tous les éléments pour faire une belle journée», a-t-il poursuivi, annonçant par la même occasion comment il envisageait de faire évoluer sa contribution au mouvement : «Il faudra proposer des blocages. Marcher, on a prouvé qu’on savait le faire […] On a prouvé qu’on était pas entendu avec ces marches […] La seule chose à faire, [ce sont] les blocages de l’économie» a-t-il estimé.
Plusieurs pages Facebook ont été ouvertes pour organiser l’hébergement ou le déplacement en covoiturage depuis la province. En outre, pour faire converger les luttes, des représentants des Gilets jaunes dont Priscillia Ludosky, de la Marche des Solidarités (contre les violences policières) et de la Marche du Siècle (pour le climat) ont annoncé que leurs cortèges convergeraient le 16 mars à Paris.
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