Flash-back : le 6 octobre 2022, une ordonnance d’un juge du tribunal de commerce de Nanterre déboutait Altice de sa demande de retrait d’articles concernant Patrick Drahi et son groupe mais interdisait à Reflets d’en publier de nouveaux. Ce n’était pas une censure a posteriori, comme cela arrive parfois (très rarement), mais une censure a priori, comme cela… n’arrive plus depuis la loi sur la presse de 1881. Pour parvenir à ce résultat incongru, Altice avait poursuivi Reflets non pas pour des délits de presse classiques (diffamation, injure,…) mais pour violation du secret des affaires, devant un tribunal plus habitué à régler des problèmes entre clients et fournisseurs ou de liquidations judiciaires. Le secret des affaires ne devant pas s’appliquer aux journalistes surtout dans un cas comme celui-ci où aucun secret de fabrication n’était dévoilé, l’affaire avait mobilisé toute la profession.
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