Consommation des français, la ligne rouge franchie.

Une enquête de l’IFOP pour MonPetitForfait révèle, Ô surprise, que les français consomment beaucoup moins, et que les sacrifices touchent désormais aux denrées alimentaires.
Car inflation rime avec gagner moins, manger moins. La logique est implacable.
Sauf que manger moins ( on ne parle même pas de manger mal mais bien de ne pas manger à sa faim ) démontre que le virage pris par la politique inflationniste devient dangereux physiquement et psychologiquement pour une part grandissante de la population.
Comme le précise cette enquête, « plus d’un consommateur sur deux ( 58% vs 29% en 2007 ) a réduit ses dépenses alimentaires pour des motifs financiers ces 12 derniers mois »
Résultat, un français sur deux saute des repas, régulièrement ou occasionnellement…
Les difficultés grandissantes dues à l’explosion des prix touchent également les paiements de loyers.
Et « au 10 du mois, c’est-à-dire après le prélèvement des dépenses contraintes sur les comptes bancaires, 31% des Français se retrouvent avec un reste à vivre de moins de 100 euros sur leur compte en banque, dont 10% à découvert ».
La précarité, et les problèmes de santé autant physiques que psychologiques, se répandent à la vitesse de l’éclair, dans une couche de la population auparavant épargnée par la relative sécurité induite par des emplois stables.
Il devient de plus en plus courant de ne même pas avoir suffisamment d’argent pour aller au travail, mettre de l’essence dans sa voiture, sans compter la difficulté à simplement manger.
L’enquête de l’Ifop conclut en révélant que 73% des français jugent que le gouvernement n’en fait pas assez pour lutter contre la hausse des prix. Cela fait une majorité écrasante de mécontents.
C’est bien cela que ce gouvernement craint.
Il suffirait que la ligne rouge de la colère, qui n’est plus une simple « grogne », sémantique favorite des médias dominants, mobilise massivement la rue, pour aboutir à la reddition honteuse de ceux qui jouent avec nos vies.

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