Le ministre de l’Éducation nationale a promis de faire la « transparence » sur le signalement que le jeune garçon avait fait auprès de son ancien établissement.
POLITIQUE – « J’ai un devoir d’action ». Après le suicide d’un adolescent à Poissy, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé ce mercredi 6 septembre qu’une enquête administrative avait été ouverte afin de tirer avec « transparence » les enseignements de ce drame. « Chaque drame est un drame de trop, qui nous rappelle que nous ne sommes toujours pas à la hauteur », a-t-il déploré.
« Il reste des points à éclaircir », a encore annoncé le ministre, après avoir confirmé que le jeune homme avait signalé des faits de harcèlement en décembre au sein de l’établissement où il était scolarisé.
« Brimades et injures »
« Il était fait état de brimades et d’injures répétées de la part de plusieurs élèves nommément désignés », a détaillé Gabriel Attal, précisant que les parents de l’adolescent avaient dénoncé « l’absence de mesures suffisantes prises face à ce harcèlement », alors que l’établissement évoque de son côté un suivi régulier de la situation.
Raison pour laquelle il a demandé l’ouverture d’une enquête administrative afin de tirer « toute les conclusions » de ce drame et promis « une initiative forte » contre ce phénomène, qui sera annoncée « très prochainement ».
Selon son entourage cité par l’AFP dans l’après-midi, Gabriel Attal a « échangé avec la mère de la victime au téléphone et lui a témoigné son soutien absolu ». L’adolescent était précédemment scolarisé au lycée professionnel des métiers Adrienne-Bolland à Poissy et était inscrit depuis septembre dans un lycée professionnel du 14e arrondissement de Paris.
Il a été retrouvé ce mardi 5 septembre en début de soirée pendu à son domicile. Les secours, dépêchés sur place, n’ont pas réussi à le réanimer. « Comme chaque jeune, comme chaque éllève, ce jeune garçon avait le droit de vivre en paix », a regretté Gabriel Attal.
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