La loi Darmanin n’est pas simplement une loi de plus contre les immigré·e·s. Elle engage l’avenir de toute la société. Voilà ce qui fait l’importance de la journée du 25 janvier. Avec les rendez-vous pour la région parisienne.
Nous le disons depuis le début. La loi Darmanin n’est pas simplement une loi de plus contre les immigré·e·s. Elle engage l’avenir de toute la société.
Sa signification de fond est bien démontrée par le fait qu’elle n’est pas un simple épisode politicien français. La veille du vote de la loi à l’Assemblée nationale, le 19 décembre dernier, un pacte migratoire a été adopté au niveau européen dont la logique est la même.
La promulgation de la loi par Emmanuel Macron, quelles que soient les « corrections » apportées par le Conseil constitutionnel, sera une victoire pour les racistes dont les idées sont légitimées.
Elle sera aussi une victoire pour les fascistes qui pourront continuer à se présenter comme la ‘véritable’ opposition à un gouvernement incapable « d’aller jusqu’au bout » sur cette question.
Et ce jusqu’au bout est bien illustré par les révélations sur les projets de « remigration » (c’est-à-dire d’expulsion massive des étrangers et étrangères) de l’AfD en Allemagne au cas où il arriverait au pouvoir. Révélations qui ont mis plus d’un million de personnes dans la rue.
Voilà ce qui fait l’importance de la journée du 25 janvier. Pas tant la décision du Conseil Constitutionnel que la possibilité qu’Emmanuel Macron promulgue la loi dans la foulée. Voilà pourquoi le 25 janvier doit être un moment de mobilisation forte.
Nous espérons toujours qu’aux secteurs et réseaux (lycéen·ne·s, étudiant·e·s, enseignant·e·s de la région parisienne, personnels de plusieurs hôpitaux…) qui se mobilisent s’en joindront d’autres.
Que les organisations syndicales prendront enfin la responsabilité d’appeler en actes à la désobéissance civile.
Et, même si cela ne suffit pas dans l’immédiat à arrêter Macron, c’est ce qui construira les bases pour que le combat continue aux côtés des collectifs de sans-papiers. Le combat contre le racisme et le fascisme. D’où l’importance des manifestations déjà appelées le vendredi 26 à Paris et Rennes par exemple. Et de la journée nationale de manifestations du 3 février.
EN RÉGION PARISIENNE
Jeudi 25 janvier
- Partout où c’est possible posez des banderoles pour le retrait total de la loi Darmanin : faites circuler les photos
- Faites circuler messages, photos, vidéos contre la loi Darmanin sur vos réseaux sociaux
- Rejoignez les blocages et mobilisations sur les lycées et les universités
- Participez à la grève appelée par les syndicats de l’éducation et des associations
Pour toutes celles et ceux qui sont mobilisé·e·s dans la journée, rendez-vous à 14H Place de la république à l’appel de la CSP 75 et de la Marche des Solidarités pour rejoindre en cortège le rassemblement
Rassemblement à partir de 16H00 place du Louvre (Métro Louvre Rivoli)
Vendredi 26 janvier
Manifestation – 16H00 – Place de la République à l’appel des Collectifs de Sans-Papiers et de la Marche des Solidarités
Samedi 3 février
Journée national de manifestations
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