24/07/20 13h38
PAR Irène Ahmadi – https://www.lesinrocks.com/
Invitée sur la matinale de France Inter ce vendredi 24 juillet, la successeure de Jacques Toubon s’est exprimée sur les questions liées aux violences policières. Une première interview publique qui a suscité de vives réactions.

« Je n’aime pas le terme général qui voudrait accuser l’ensemble de la police » a réagi Claire Hédon au micro de France Inter ce vendredi 24 juillet, en réponse à une question liée à son positionnement dans le contexte actuel de violences policières. Si cette dernière a reconnu l’existence « d’un vrai problème de violence, sur certains [policiers] », elle considère que ce terme, qui a déjà fait l’objet de tensions en raison de son inscription sur la fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd, tend à englober tous les membres des forces de l’ordre dans le même sac.

Elle a ensuite souligné l’importance « d’un travail de fond à faire ». Selon elle, il faudrait d’abord, sur les situations actuelles, que « la justice soit faite (…) et puis il y a tout un travail de formation des forces de sécurité, de réflexion au sein de la police pour changer certaines pratiques et empêcher les dérapages », a-t-elle affirmé. Mais sa première réaction, visant à dire qu’elle n’aimait pas le terme « violences policières », pourtant ancré dans le langage commun, n’est pas passée.

Des propos qui ont suscité de vives réactions

Après la diffusion de cette séquence, de nombreux internautes ont vivement réagi sur Twitter, accusant Claire Hédon de nier les violences policières en refusant de les nommer.

https://t.co/OLJoTEh5pW

Cette dernière a également fait part de son intention de se rendre dans une école de formation à la déontologie auprès des forces de l’ordre. À la question : « Et si vous allez là-bas, vous leur direz quoi ? », la Défenseure des Droits a souligné son « envie de les écouter, de voir comment se passe cette formation (…) »« À la fois, nous, on est là pour dire le droit, dire quelle est la déontologie et ce qu’on ne peut pas faire, mais aussi, entendre la façon dont cela est perçu au sein de la police, et puis, comment on peut faire bouger cette police. »

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