L’ALLEMAGNE ADOPTE UN ABONNEMENT À 49 EUROS, DONNANT ACCÈS À TOUS LES TRANSPORTS EN COMMUN

🇩🇪 L’ALLEMAGNE ADOPTE UN ABONNEMENT À 49 EUROS, DONNANT ACCÈS À TOUS LES TRANSPORTS EN COMMUN 🚌 🚂
L’État fédéral, en accord avec les États, a décidé de prendre un nouveau tournant énergétique.
Après avoir expérimenté cet été l’abonnement de train à 9 euros par mois, un nouvel abonnement mensuel, au prix unique de 49 euros, sera mis en circulation dès le début de l’année 2023.
Il s’appliquera pour tous les types de transports en commun (bus et trains y compris inter-régionaux), publics ou privatisés, à l’exception des trains à grande vitesse, dont le prix devrait logiquement grimper après cette mesure.
C’est une nouvelle assez encourageante, sur l’aspect économique, écologique et social.
La radio Nord-Allemande Norddeutscher Rundfunk a estimé qu’un habitant d’une ville moyenne, comme Hanovre pour exemple, économiserait de 100 à 600 euros par an, ne serait-ce que pour ses déplacements au sein de sa ville de résidence. (Source Radio France)
De son côté, la France a décidé de prendre définitivement le chemin inverse. En guise d’élément comparatif, le pass Navigo toutes zones, à Paris, coûte 75 euros (merci Pécresse). De manière globale, la hausse vertigineuse des prix du train a accompagné la privatisation désastreuse de la SNCF.
Confrontée à une pénurie de conducteurs de trains, celle-ci a dû diminuer la fréquence de certaines lignes. Pire encore, nous assistons à l’apparition des lignes discount, capitalisant sur la fin du service public.
Pour en revenir en Allemagne, si il est évident que cette mesure est encore imparfaite et qu’elle touche de facto principalement les villes et les périphéries, elle a le mérite de remettre la question de la mobilité rurale dans le débat public.
Ainsi, de nouveaux bus et la remise en circulation de certaines lignes de train pourraient être mis en circulation d’ici quelques années.
Au-delà de la dimension écologique indéniable dont les effets seront rapidement visibles (lire notre précédent article sur l’économie de CO2 en Allemagne cet été), c’est aussi une modification des habitudes à moindre coût.
Si l’usage de la voiture se justifie complètement dans certaines zones et parfois pour des raisons pratiques, soyons francs : qui aime payer l’essence à prix d’or pour rester bloqué parfois plus d’une heure dans des embouteillages et mettre plus de vingt minutes pour trouver une place souvent payante ?

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